Un syndicat policier estime que « le risque de guerre civile prédit par le général Pierre de Villiers est bien réel »

Par Paul Tourège
23 octobre 2020 21:27 Mis à jour: 23 octobre 2020 21:27

Le syndicat France Police – Policiers en colère estime que le gouvernement joue « avec le feu » en édictant des « mesures ultra-liberticides » dans le cadre de la lutte contre le virus de Wuhan et appelle les responsables politiques à « sortir de leur bulle ».

Dans une tribune publiée le vendredi 23 octobre sur son site, le syndicat France Police – Policiers en colère a fustigé les dernières mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre le virus du Parti communiste chinois (PCC)*, connu sous le nom de nouveau coronavirus.

Cinquième puissance syndicale du ministère de l’Intérieur, le syndicat France Police – Policiers en colère se définit lui-même comme « 100 % indépendant, autonome, corporatiste, apolitique et patriote ». Il se revendique « première force d’opposition » syndicale au sein de la police nationale.

Pour l’organisme syndical, « les conséquences sociales et sociétales » du couvre-feu imposé par le gouvernement dans plusieurs départements pourraient faire basculer « la France dans un chaos absolu ».

« Ajoutées à l’islamisme radical, le risque de guerre civile prédit par le général Pierre de Villiers est bien réel. Si la France plonge dans la guerre civile, policiers, gendarmes, douaniers et surveillants pénitentiaires en seront les premiers touchés », souligne France Police – Policiers en colère.

Et le syndicat de faire référence à une tribune intitulée Il est urgent de changer de stratégie sanitaire face à la Covid-19 signée par 350 scientifiques, universitaires ou professionnels de santé – dont Christian Perronne, Jean-François Toussaint et Laurent Toubiana – ayant été publiée le mois dernier sur un blog hébergé par Mediapart.

« Les pouvoirs publics jouent avec le feu »

Si elle devait initialement paraître sur le site et dans l’édition papier du Journal du Dimanche (JDD) le 27 septembre, la rédaction en chef de l’hebdomadaire avait fini par se rétracter et le papier en question n’avait pas pu être publié dans ses colonnes d’après Laurent Mucchielli, sociologue, directeur de recherche au CNRS et signataire de la tribune.

« Les chiffres démontrent clairement que l’ultra-majorité des personnes à risques sont les patients très âgés ou présentant plusieurs facteurs de comorbidité. Dans ce cas, pourquoi ne pas mettre en place une politique ciblée de confinement visant uniquement les populations fragiles au lieu de priver l’ensemble des Français de leurs libertés fondamentales ? » s’interroge pour sa part le syndicat policier.

« La question mérite d’être posée. Mais ceux qui la posent sont très largement censurés et insultés de complotistes », ajoute-t-il.

L’organisation syndicale cite également Philippe Herlin – économiste et essayiste, docteur en économie du Conseil national des arts et métiers (CNAM) –, qui estime que le couvre-feu constitue pour le gouvernement « un moyen de faire taire la contestation et de mettre une chape de plomb sur la population ».

Pour France Police – Policiers en colère, les effectifs alloués au contrôle du respect du dispositif de couvre-feu mis en place sont autant d’agents des forces de l’ordre qui ne peuvent pas être mobilisés pour traquer les islamistes et protéger les Français.

« Pendant que les terroristes décapitent tranquillement les enseignants en pleine rue, les forces de l’ordre sont occupées à procéder à 32 033 contrôles et à dresser 4777 contraventions pour non-respect du couvre-feu », regrette la cinquième force syndicale du Ministère de l’Intérieur.

« Les pouvoirs publics jouent avec le feu. Les politiciens doivent sortir de leur bulle et mesurer les conséquences que risque d’entraîner la mise en œuvre de politiques très autoritaires à un peuple épris de libertés », conclut France Police Policiers en colère.

* Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du Covid-19, comme le «  virus du PCC  », car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti communiste chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.

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