Une journaliste lui coupe la parole, Didier Raoult la remet à sa place
Le professeur français Didier Raoult, biologiste et professeur de microbiologie, spécialisé dans les maladies infectieuses et directeur de l'Institut d'Infection IHU Méditerranée
Photo: by GERARD JULIEN/AFP via Getty Images
Le professeur Raoult recadre la journaliste de BFMTV qui lui a accordé une interview ce mercredi 3 juin 2020.
« Chut ! Taisez-vous ! »
Lors de l’interview pour BFMTV, la journaliste Margaux de Frouville, a coupé la parole au professeur, relate Valeurs actuelles. Elle venait en effet de lui poser une question et s’est fait rabrouer par le professeur. Celui-ci lui a sèchement répondu : « Chut ! Taisez-vous ! Vous avez posé une question, je vous réponds. »
Il continue de défendre la chloroquine
Lors de cet entretien, l’infectiologue, fervent défenseur de la chloroquine, a continué dans sa lancée. Il rappelle que des vies auraient pu être sauvées si des tests avaient été effectués en plus grand nombre. « La déontologie du médecin, c’est soigner compte tenu de l’état de ses connaissances, de l’état de la science, en prenant le moins de risques que possible pour son patient », a expliqué le professeur.
Didier Raoult a d’ailleurs récemment révélé la publication d’un résumé d’une étude effectuée sur environ 4 000 patients traités à l’IHU (Institut Hospitalo-Universitaire) Méditerranée infection à Marseille. Cette étude a été publiée sur le site de l’IHU.
L’étude The Lancet
Le professeur est également revenu sur l’étude The Lancet, qu’il avait qualifiée lors de sa sortie de « foireuse », et dans laquelle l’hydroxychloroquine est jugée inefficace et néfaste face au coronavirus. Dans l’entretien de BFMTV du 3 juin, Didier Raoult explique que « les gens du Lancet » se sont fait « leurrer ». « J’ai honte, on est dans une situation atroce. Des revues scientifiques publient des articles biaisés, tout est au service de leurs opinions », ajoute le directeur de l’IHU Méditerranée infection à Marseille, ainsi que le rapporte Valeurs actuelles.
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Une notoriété « pesante »
Il a également mentionné que sa notoriété controversée était « pesante ». « La mégalomanie, ceux qui en parlent sont ceux qui sont incapables de voir la grandeur. On peut toujours dire que De Gaulle ou Churchill étaient mégalomanes. Ça m’indiffère », a-t-il déclaré à ses détracteurs.
Il est actuellement l’objet d’une poursuite en justice, l’un de ses confrères l’accuserait d’avoir administré de la chloroquine à ses patients sans leur consentement.
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