Une restauratrice en colère contre sa banque qui lui prélève des frais inattendus au pire moment

Par Léonard Plantain
15 avril 2020 21:43 Mis à jour: 15 avril 2020 21:43

Florence, une restauratrice de Vertou en Loire-Atlantique, qui s’est retrouvée sans activité et sans ressources à la suite du confinement, est en colère après sa banque. La raison ? Des prélèvements de frais de gestion supplémentaires qu’elle estime disproportionnés.

En 2019, malgré que son entreprise a été mise à mal, Florence pensait pouvoir rebondir en 2020, cependant, via France3-région, elle explique : « Nous avons vu la fréquentation des restaurants des environs baisser depuis le début du mouvement des gilets jaunes, et nous sommes fermés depuis le 16 mars, sans travail pas de revenus, et les aides promises par Emmanuel Macron tardent à se concrétiser. »

Elle poursuit : « Quand j’ai vu arriver la mise en paiement des fournisseurs pour février, je les ai prévenus que ça ne serait pas possible, ils ont été compréhensifs. J’ai alors demandé à mon conseiller quelle était la procédure à suivre, surtout ne pas refuser pour éviter des incidents avec la Banque de France m’a-t-il dit, plutôt faire des annulations de prélèvements. Ce qui fut fait. »

Cependant, une très mauvaise surprise l’attendait.

En effet, car ces annulations de prélèvement n’étaient pas gratuites, Florence décrit, en colère : « Ils viennent d’être facturés : 722 euros ! Et prélevés par la banque. Sans prévenir. Creusant le découvert. Une grande banque en trois lettres, celle qui raconte dans ses publicités qu’on ne gère plus les commerces et les entreprises modernes comme au temps de papa ! Qui veut construire un monde qui bouge ! Mais qui ne tient pas compte de la situation du monde ! »

Dépitée par les événements, Florence déclare :« Je n’en veux pas à mon conseiller qui a été toujours attentif à nos soucis, mais à la banque qui n’a rien mis en place pour soutenir les petits commerces dans cette période difficile. »

À côté, le discours du président Macron du 16 mars prend un arrière goût, celui-ci avait déclaré : « Pour la vie économique, pour ce qui concerne la France, aucune entreprise, quelle que soit sa taille, ne sera livrée au risque de faillite. Aucune Française, aucun Français ne sera laissé sans ressources. »

Florence souhaite maintenant recevoir l’aide promis par Macron, qui s’élèverait à 1500 €, mais espère également que sa banque agisse pour annuler ces frais exorbitants, qui plombent grandement son compte qui était déjà à découvert. « 722 euros de frais pour 1500 euros d’aide… ça voudrait dire que la banque prend pour elle ce que la solidarité nationale nous donne. Ce n’est pas bien ! » conclut-elle.

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