À la suite de l’agression de son fils, le 23 août dernier à Lattes (Hérault), la mère de Lorenzo est en colère. D’une part parce que Lorenzo, âgé de 19 ans, est toujours hospitalisé et qu’il risque d’être paraplégique, d’autre part parce que ses agresseurs ont été remis en liberté après leur interpellation, ainsi que le relate France Bleu.
Une violente agression s’était déroulée dans la soirée du 23 août 2020, à Lattes (Hérault). Alors qu’un groupe de jeunes gens, dont Lorenzo, discutaient tranquillement, une voiture était arrivée avec à bord deux autres jeunes manifestement agressifs. Ils venaient pour régler leur compte avec le petit groupe, qui ne les connaissait que vaguement. Les deux acolytes avaient ensuite appelé des « renforts ».
La rencontre avait vite tourné à l’agression, et Lorenzo avait été projeté dans un fossé. L’un des individus s’était acharné, lui brisant les cervicales. Il avait ensuite perdu connaissance. Reprenant ses esprits, il avait pu dire à l’un des policiers présents : « Je ne peux plus bouger. » Le jeune homme avait immédiatement été transféré au CHU de Montpellier.
La colère de la maman de Lorenzo, violemment agressé à Lattes au mois d’août via @bleuherault https://t.co/VOveIK5LhB
— France Bleu Hérault (@bleuherault) October 20, 2020
Lorenzo avait été opéré et plongé dans le coma. Actuellement en réanimation et sous assistance respiratoire, l’adolescent va certainement finir paraplégique. La mère de Lorenzo passe tout son temps à son chevet. Elle aimerait faire la lumière sur cette affaire et manifeste sa colère à l’encontre de la justice.
Les agresseurs ont été identifiés quelques jours après l’agression. Interpellés puis relâchés, ils seraient « visiblement des jeunes de bonne famille ». Mais la mère de Lorenzo s’interroge : « Je me demande d’ailleurs pourquoi l’enquête prend autant de temps. On les protège ? »
Lorenzo, lui, de son côté, se souvient parfaitement de cette soirée. Il communique avec son entourage en tapant des lettres sur un téléphone. Sa mère espère son rétablissement. De nombreux messages de soutien leur ont été envoyés sur Facebook, précise France Bleu.
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