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Yvelines : une policière de 28 ans se donne la mort à Saint-Germain-en-Laye

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Photo: credit should read LIONEL BONAVENTURE/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

Un drame s’est produit dans la nuit de dimanche à lundi à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines). Une policière, âgée de 28 ans, a mis fin à ses jours avec son arme de service. Elle a été retrouvée à son domicile.
« Parce que je ne compte pas »
Ce sont les policiers et les pompiers qui ont découvert le corps de la policière vers 22 heures, dimanche soir, relate Le Parisien. La jeune femme, âgée de 28 ans, s’est suicidée en utilisant son arme de service. Elle a été retrouvée à son domicile de Saint-Germain-en-Laye, un mot indiquait la raison de son geste : « parce que je ne compte pas ». Pour autant, l’enquête n’a pas encore pu déterminer si les raisons de cet acte tragique étaient liées à sa vie personnelle ou professionnelle.
La policière travaillait en brigade de jour au commissariat de Sartrouville – jugé difficile de par sa situation de sous-effectif, selon certains de ses collègues – où elle assurait des missions de police secours.

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Son suicide vient s’ajouter aux vingt-six autres qui touchent la police nationale depuis le début de l’année en France. En 2019, le nombre de suicides dans la police s’élevait à cinquante-neuf agents, rapportent nos confrères.
Des cellules de soutien mises en place
Devant le nombre important de suicides au sein des forces de l’ordre, une ligne d’écoute pour les fonctionnaires de police victimes d’agressions ou de menaces a été mise en place par le ministère de l’Intérieur. Les victimes peuvent appeler le 0800 95 00 17, tous les jours de 5 heures à 23 heures.
Une cellule de soutien psychologique a également été ouverte il y a un an. Elle est accessible 24 heures sur 24. Le Parisien précise que les appels sont « anonymes, confidentiels et gratuits » et le numéro à composer est le 0805 230 405. Enfin, les agents peuvent également se confier via le groupe Facebook nommé le PEPS, mis en place par un policier pour lutter contre ce mal grandissant qui ronge ses pairs.
Car laisser les gens se confier, c’est essentiel lorsque les personnes sont à bout et à deux doigts de commettre l’irréparable. Ces services ont permis de sauver des vies.
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