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Le député LREM Pierre Cabaré accusé de harcèlement quitte la vice-présidence aux droits des femmes

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Pierre Cabaré, député LREM, a démissionné de son poste de vice-président de la délégation aux droits des femmes de l'Assemblée nationale.

Photo: : PASCAL PAVANI/AFP/Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

À la suite d’une enquête sur des accusations de harcèlement sexuel, le député LREM Pierre Cabaré a démissionné de son poste de vice-président de la délégation aux droits des femmes de l’Assemblée nationale.
Il a démissionné de son poste de vice-président de la délégation aux droits des femmes, tout en restant membre de la délégation, a-t-on appris auprès de celle-ci. Sa présidente Marie-Pierre Rixain a « pris acte » de cette démission vendredi, selon un communiqué.
Selon France 3 Occitanie, l’élu de Haute-Garonne fait l’objet d’une enquête préliminaire pour harcèlement moral et sexuel sur des collaborateurs parlementaires. Une ancienne collaboratrice, qui est également sa suppléante, a déposé plainte contre lui également pour agression sexuelle. L’inspection du travail a en outre saisi le parquet, rapporte le média.
Pierre Cabaré a de son côté annoncé avoir déposé plainte pour dénonciation calomnieuse et fausse attestation.
Des « agissements inacceptables et répétés »
M. Cabaré a enregistré au total cinq départs de collaborateurs de son cabinet, dont deux licenciements pour fautes graves. Mediapart et La Dépêche du Midi ont révélé jeudi que ces cinq personnes avaient envoyé un courrier d’alerte en mai au président du groupe majoritaire Gilles Le Gendre, au président de l’Assemblée Richard Ferrand ainsi qu’au délégué général de LREM Stanislas Guérini.
Ils y évoquaient des « agissements inacceptables et répétés » du député depuis le début de son mandat, et faisaient état des procédures en cours, en demandant « la plus stricte confidentialité ». 

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Ils n’ont pas eu de réponse à leur courrier. Dès lors que des procédures étaient lancées, il n’y avait pas lieu d’intervenir, justifie-t-on dans les entourages de Gilles Le Gendre et Richard Ferrand notamment.
En outre, sur les questions de harcèlement, un travail était en cours à l’Assemblée, qui doit déboucher en octobre sur la mise en place d’une « cellule » de prévention et d’accompagnement.
L’intersyndicale des collaborateurs parlementaires à l’Assemblée a demandé cette semaine une « réunion d’urgence » contre le harcèlement, après les révélations concernant M. Cabaré, et rendez-vous a été fixé la semaine prochaine avec M. Ferrand.