Attaque à Rambouillet : cérémonie d’hommage national en mémoire de la policière assassinée

Des policiers tiennent le portrait de Stéphanie Monferme âgée de 49 ans, mortellement poignardée le 23 avril à Rambouillet.
Photo: : LUDOVIC MARIN/POOL/AFP via Getty Images
Une cérémonie d’hommage national présidée par le Premier ministre Jean Castex a débuté ce vendredi à Rambouillet (Yvelines) en mémoire de Stéphanie Monfermé, la fonctionnaire de police assassinée une semaine auparavant au sein du commissariat de la ville.
Un grand portrait en noir et blanc de Stéphanie Monfermé a été solennellement porté par des policiers, au début de la cérémonie. Le chef du gouvernement doit prononcer un discours, dans la ville située à une soixantaine de kilomètres au sud-ouest de Paris, avant de remettre la légion d’honneur à titre posthume à l’agente administrative âgée de 49 ans, mortellement poignardée le 23 avril.
La cérémonie se tient sur une esplanade proche du commissariat où l’assaillant a surgi et l’a tuée de deux coups de couteau, dans le sas d’entrée de l’hôtel de police.
Le président Emmanuel Macron était présent jeudi aux obsèques – privées – de cette fonctionnaire du ministère de l’Intérieur, qui officiait à l’hôtel de police de Rambouillet depuis 28 ans, sans arme ni uniforme.
Mère de deux filles
Victime de « la 17e action terroriste islamiste commise en France depuis 2014 contre les forces de l’ordre » selon le parquet antiterroriste, Stéphanie était l’une des 12.500 agents administratifs de la police nationale.
Lors d’un premier hommage rendu lundi, la maire de Rambouillet Véronique Matillon avait salué une « femme exceptionnelle », mère de deux filles, ayant « consacré sa vie » aux « autres ».
Il y a 6 mois… l’enseignant Samuel Paty était décapité
Cet assassinat est survenu dans le département des Yvelines, déjà marqué par la décapitation de l’enseignant Samuel Paty il y a six mois et l’assassinat d’un couple de fonctionnaires de police en 2016. L’auteur de l’attaque de Rambouillet, Jamel Gorchene, un ressortissant tunisien de 36 ans, a été tué sur place par les tirs d’un policier.
Ce chauffeur-livreur domicilié à Rambouillet était dépourvu de casier judiciaire et inconnu des services de renseignement et de la justice. Mais son mode opératoire correspond aux appels récurrents du groupe État islamique (EI) à s’attaquer aux forces de l’ordre.
« Elle a été assassinée car elle servait son pays », a déclaré Jean Castex

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