Denis Digel, maraîcher à Sélestat (Bas-Rhin), est scandalisé. Pas moins de 600 plants de tomates viennent de se volatiliser. Une découverte qu’il a faite ce lundi matin, dans l’une de ses serres. Il va déposer plainte au commissariat de Sélestat.
« C’est comme nos petits bébés », a déclaré ce lundi 17 avril auprès de France Bleu Denis Digel, après avoir découvert que 600 plants de tomates lui avaient été volés dans sa serre. Pour lui, cela représente un énorme manque à gagner.
Il offre « une récompense » à toute personne ayant un indice
« Ce sont des tomates qui vont manquer cet été », a souligné le professionnel auprès de nos confrères, le préjudice étant évalué à 3000€, soit 20% de sa production. Sur son profil Facebook, il a expliqué que « cela représente un lourd préjudice financier, moral et végétal ». « Le fruit de notre travail dans nos serres depuis début février s’est fait dérober par d’absurdes et irrespectueuses personnes », a-t-il déploré. « Les tomates, on les achète sous forme de graines, on en prend soin, c’est comme nos petits bébés, on fait attention à la moindre tige », a poursuivi le maraîcher.
Pour le professionnel, ce « carnage » est l’œuvre de « professionnel ou pseudo-professionnel vendant sur des marchés parallèles », indique-t-il sur le réseau social. Il propose d’ailleurs « une récompense » à toute personne ayant un indice. Il souligne avec dépit que ces pieds de tomates, « risquent de ne pas repousser puisqu’ils ont été arrachés alors que les plateaux racinaires s’étaient déjà bien développés ».
Denis Digel avait déjà subi un vol de tomates l’année dernière, relate France Bleu. Les auteurs, un couple de jeunes retraités, avaient eu droit à un rappel à la loi.
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