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Carburants: cinq fois plus d’intoxications liées au siphonnage

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Photo: Crédit photo VALENTINE CHAPUIS/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Depuis le mois d’octobre, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail a enregistré une augmentation des intoxications aux carburants, elle alerte sur ce phénomène qui peut avoir des conséquences graves sur la santé.
Avec la pénurie de carburants qui a paralysé nombre d’automobilistes, entraînant des situations de stress et d’énervements, certains, peu scrupuleux, n’ont pas hésité à siphonner les bacs à essence en aspirant le carburant, au risque d’inhaler les gaz et même d’en avaler.
Le 28 octobre dernier, l’Anses, en collaboration avec les centres antipoison, a publié un communiqué précisant que les intoxications dues au siphonnage de carburants ont été multipliées par cinq depuis le mois d’octobre.
« Ces intoxications ont principalement eu lieu entre le 9 et le 18 octobre 2022, où jusqu’à un tiers des stations-service étaient à court de carburant sur le territoire national. Le carburant avait été siphonné à partir de réservoirs de véhicules routiers, voire engins agricoles ou matériel de jardinage comme les tondeuses », précise l’Anses.

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Des conséquences sur les bronches et l’appareil digestif
S’il suffit d’une petite quantité de carburant ingéré pour entraîner une intoxication, les conséquences ne sont pas négligeables, alerte l’Anses.
« L’apparition de fièvre ou de toux prolongée quelques heures après l’ingestion sont les premiers signes d’une éventuelle pneumopathie d’inhalation. Certains patients ont présenté des troubles respiratoires nécessitant une consultation aux urgences, voire une hospitalisation », peut-on lire dans le communiqué de l’Anses, qui alerte aussi sur des conséquences sur l’appareil digestif. « Reflux gastriques, des douleurs abdominales, des nausées et des vomissements, mais aussi des signes neurologiques comme des maux de tête, somnolence et vertiges », peuvent aussi se faire ressentir.
Face à l’éventuelle gravité de cette intoxication, l’Anses et les centres antipoison n’hésitent pas à prodiguer des conseils tels que ne surtout pas se faire vomir, au risque de voir passer le carburant dans les bronches, et ne pas boire.