Cette femme innocente a été torturée pendant 10 heures en public

14 juillet 2019 03:36 Mis à jour: 28 juillet 2019 00:30

Des milliers de clients londoniens, d’employés de bureau et de touristes qui se sont arrêtés pour regarder, ont dû être surpris par un spectacle horrible lorsqu’une jeune femme a été torturée dans une vitrine d’un magasin. La victime a été attachée, gavée de force et injectée avec des produits chimiques. Son corps inerte a finalement été jeté à la poubelle.

Avec la courtoisie de LUSH R-U

Mais c’est que la jeune femme, Jacqueline Traide, s’était portée volontaire pour jouer le rôle principal dans ce spectacle troublant. Tout cela était au nom d’une manifestation choc contre l’expérimentation animale pour des produits cosmétiques.

Jacqueline Traide, âgée de 23 ans, vêtue d’un simple bas de corps couleur chair, a enduré 10 heures d’expériences brutales dans le but de sensibiliser le public.

Tandis que beaucoup d’entre nous sont conscients de l’existence de ces expériences, les tests sur les animaux sont cachés derrière les portes des laboratoires, et Mme Traide a décidé qu’il était temps de faire savoir comment sont fabriqués les produits qu’on achète.

Illustration – Shutterstock | Henk Vrieselaar

Le spectacle de la jeune militante s’inscrit dans une vaste campagne menée par les marques Lush et The Humane Society (société de protection des animaux). C’est d’ailleurs la plus grande campagne mondiale jamais organisée pour mettre fin aux tests de l’industrie des cosmétiques sur les animaux. Le spectacle s’est déroulé dans la vitrine d’un magasin Lush de Regent Street à Londres, l’une des rues commerçantes les plus fréquentées du Royaume-Uni.

« J’espère que cela incitera les gens à prendre conscience de ce qu’ils achètent et de ce qu’ils produisent », a déclaré Jacqueline Traide aux journalistes du Daily Mail avant qu’on l’attache à un banc, la bouche grande ouverte avec deux crochets métalliques.

Photo avec la courtoisie de LUSH R-U

Un homme en blouse blanche (l’artiste Oliver Cronk), le visage dissimulé par un masque médical, a ensuite gavé de force la jeune femme. Elle s’étouffa et des larmes coulèrent de ses yeux. Les spectateurs ont reculé, dégoûtés et bouleversés.

Jacqueline a également enduré des injections et des crèmes qui brûlaient sa peau. Mais le spectacle le plus troublant a été présenté plus tard.

Illustration – Shutterstock | ARTFULLY PHOTOGRAPHER

Les passants ont été vraiment choqués de voir la jeune étudiante se faire raser une partie de la tête. Elle a ensuite été branchée à des électrodes et a imité des convulsions de choc électrique afin d’illustrer des pratiques similaires à celles des laboratoires de tests sur les animaux.

Jacqueline jouait la comédie, même si elle a admis plus tard que si son malaise était entièrement de son plein gré, il était souvent très réel. Ailleurs dans le monde, des animaux sans défense subissent exactement la même procédure de tortures, mais sans consentement, sans secours et sans que ce soit réellement nécessaire.

Illustration – Shutterstock | Lightspruch

Jacqueline a été blessée et humiliée en public, mais elle a été autorisée à rentrer chez elle en fin de journée. En revanche, les animaux de laboratoire sont systématiquement mis à mort après avoir été exploités.

« Ils tuent des millions d’animaux par an. C’est complètement inutile », a dit Tamsin Omond, responsable de la campagne Lush, lors de la couverture vidéo en direct du spectacle persuasif de Jacqueline Traide. « De plus, les données obtenues [par ces expérimentations] ne sont même pas d’être ‘un peu’ fiables. »

Illustration – Shutterstock | Lightspruch

Bien que les essais de produits cosmétiques sur les animaux aient été interdits en Grande-Bretagne en 1998, il est toujours légal en Grande-Bretagne de vendre des produits qui ont été testés sur des animaux dans d’autres parties du monde, notamment aux États-Unis et au Canada. En Chine, l’expérimentation animale est une condition requise et légale.

La porte-parole de la Humane Society, Wendy Higgins, l’a qualifiée de « moralement impensable », ajoutant qu’il ne pouvait « être justifié de faire souffrir les animaux pour produire du rouge à lèvres et des fards à paupières ». La campagne visant à mettre fin aux tests sur les animaux pour les cosmétiques se poursuit, car le problème persiste.

« Si c’était un beagle à la vitrine à qui nous affligions ces tortures, nous aurions la police et la RSPCA (équivalent à la SPA) ici dans quelques minutes », a commenté Omond. « Quelque part dans le monde, ce genre de chose arrive aux animaux toutes les quelques secondes en moyenne. La différence est que c’est normalement caché », a-t-elle constaté.

« Nous devons rappeler aux gens que cela continue. »

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