Donald Trump affirme qu’il ne réduira pas les droits de douane sur la Chine pour entamer des négociations

Le président Donald Trump salue la foule à son arrivée sur la pelouse sud de la Maison-Blanche le 4 mai 2025.
Photo: Alex Wroblewski/AFP via Getty Images
Le 2 mai, le ministre chinois du Commerce a laissé entendre que la Chine ne s’assiérait à la table des négociations qu’à la suite d’une réduction des droits de douane par les États-Unis. Kristin Welker, présentatrice de l’émission « Meet the Press » de NBC, a fait référence à ces remarques lors d’une interview avec M. Trump diffusée dimanche, lui demandant s’il accepterait ces demandes.
M. Trump a promptement répondu « Non », affirmant que les récents signaux concernant les négociations en cours étaient favorables. Il a insinué que le message public de la Chine était diffus, déclarant qu’il y avait « 15 personnes différentes » qui parlaient pour la Chine.
S’exprimant sur les prochaines étapes des négociations entre les États-Unis et la Chine, M. Trump a déclaré : « Ils ont dit aujourd’hui qu’ils voulaient parler. »
Plus tard, le 4 mai, à bord d’Air Force One, M. Trump a indiqué aux journalistes qu’il n’avait pas l’intention de parler au dirigeant du PCC, Xi Jinping, cette semaine, mais que des fonctionnaires de rang inférieur des deux pays se rencontraient. M. Trump a affirmé que sa priorité principale pour la relation entre les États-Unis et la Chine était de conclure un accord commercial équitable.
Interrogé sur la possibilité de rencontres avec des responsables du PCC ou d’autres pays étrangers pour la conclusion de nouveaux accords commerciaux cette semaine, il a répondu que cela pourrait « très bien » se produire, mais n’a pas fourni de détails.
Peu après l’entrée en fonction du président Trump en janvier, les États-Unis ont intensifié les mesures de rétorsion dans la guerre commerciale croissante entre les deux plus grandes économies du monde, qui avait commencé avant même l’adhésion de la Chine à l’Organisation mondiale du commerce en 2001. Actuellement, les États-Unis imposent un droit de douane de 145 % sur les importations chinoises, tandis que le PCC a riposté en appliquant un droit de douane de 125 % sur les importations américaines.
La semaine dernière, le ministère chinois du Commerce a indiqué que la Chine était disposée à parler aux États-Unis, mais a exigé l’annulation des droits de douane actuels, que M. Trump avait annoncés afin de forcer les difficiles négociations commerciales, comme condition préalable.
« Donc, vous n’êtes pas prêt – juste pour être très clair, vous n’allez pas lever les droits de douane contre la Chine pour les amener à la table des négociations ? » a demandé Mme Welker.
Interrogé sur la possibilité de baisser les taux, M. Trump a suggéré qu’il envisageait de le faire éventuellement, mais n’a pas donné de calendrier précis.
« À un moment donné, je vais les baisser, car sinon, on ne pourrait jamais faire affaire avec eux et ils veulent vraiment faire affaire. Écoutez, leur économie se porte vraiment mal. Leur économie s’effondre. »
Le président Trump a expliqué que les États-Unis, pendant ce temps, bénéficient de la période de ralentissement des échanges, faisant référence au déficit commercial de plusieurs décennies entre les États-Unis et la Chine.
« Nous perdions des centaines de milliards de dollars avec la Chine. Maintenant, nous ne faisons essentiellement pas affaire avec la Chine. Par conséquent, nous économisons des centaines de milliards de dollars. C’est très simple. »
« Écoutez, la Chine – et je n’aime pas ça, je ne suis pas content de ça – la Chine est en train de se faire laminer en ce moment », a lancé M. Trump. « Leurs usines ferment, leur chômage monte en flèche. Je ne cherche pas à faire ça à la Chine. »
« Mais en même temps, je ne cherche pas à ce que la Chine gagne des centaines de milliards de dollars et construise plus de navires, plus de chars d’assaut et plus d’avions. »

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