États-Unis : 10 % des migrants sans-papiers sont testés positifs au virus du PCC avant leur libération selon le leader des députés républicains

Par Masooma Haq
17 mars 2021 19:29 Mis à jour: 17 mars 2021 19:29

Le leader de la minorité de la Chambre des représentants Kevin McCarthy (Parti républicain, Californie) a déclaré aux journalistes lors d’un point de presse depuis la frontière sud le 15 mars que les médecins à la frontière entre les États-Unis et le Mexique au Texas lui ont dit que 10 % des immigrants illégaux sont testés positifs au virus du PCC avant d’être libérés dans les communautés environnantes.

« Après m’être renseigné auprès du médecin pour savoir s’ils sont testés pour le Covid, en sortant, plus de 10 % d’entre eux sont testés positifs », a déclaré M. McCarthy. « Eh bien, nous nous faisons tous entreposer ensemble. À une époque où le président va maintenir notre pays en confinement, et où nous avons ‘peut-être’ un espoir de [pouvoir souligner] la fête de nationale des États-Unis le 4 juillet prochain comme à chaque année, pour seulement nous retrouver avec notre famille, combien de cas de propagation du Covid sont-ils créés chaque jour par ses politiques le long de cette frontière ? »

Trey Mendez, maire de Brownsville, au Texas, a déclaré aux journalistes lors d’un appel Zoom le 15 mars que 7,3 % des immigrants illégaux arrivant dans sa ville ont été testés positifs au virus du PCC, également connu sous le nom de nouveau coronavirus.

En outre, le leader républicain a critiqué les politiques d’immigration de l’administration Biden, en particulier le renversement des politiques de l’ère Trump par le biais de décrets.

« C’est là que [Biden] devrait parler aux agents frontaliers, et leur faire savoir que c’est au-delà d’une crise », a déclaré McCarthy. « Il peut continuer à le nier, mais la seule façon de le résoudre est d’abord d’admettre ce qu’il a fait, et s’il ne veut pas revenir sur ses actions, il faudra une action du Congrès pour le faire. »

M. McCarthy a déclaré avoir envoyé une lettre au président Joe Biden dans l’espoir de le rencontrer pour discuter de la crise à la frontière sud, et plus particulièrement du message que son administration envoie aux migrants.

Les opposants aux politiques d’immigration assouplies de M. Biden affirment qu’elles alimentent l’afflux de migrants à la frontière. En février, les franchissements illégaux ont dépassé les 100 000, selon les données officielles, et 26 000 autres ont échappé aux contrôles, selon les chiffres provisoires des douanes et de la protection des frontières examinés par Jaeson Jones, ancien capitaine du ministère de la Sécurité publique du Texas.

L’administration Biden a récemment reconnu, bien qu’à contrecœur, l’existence d’une crise à la frontière.

Lorsque les journalistes ont demandé pourquoi les immigrants illégaux n’étaient pas tenus de présenter des résultats négatifs aux tests pour entrer dans le pays comme ceux qui entrent légalement, l’attachée de presse de la Maison-Blanche, Jen Psaki, a défendu les politiques de l’administration et a déclaré que l’on pourrait faire davantage en matière de tests et de mise en quarantaine si le gouverneur du Texas l’autorisait.

« Le gouverneur Abbott a qualifié ce qui se passe à la frontière de ‘politique d’ouverture des frontières’. C’est absolument faux », a déclaré Mme Psaki le 11 mars lors d’un point de presse à la Maison-Blanche.

« La frontière n’est pas ouverte. La grande majorité des personnes appréhendées ou rencontrées à la frontière continuent de se voir refuser l’entrée et sont renvoyées.

« Le DHS et la FEMA sont intervenus et ont travaillé avec les maires locaux, les ONG et les responsables de la santé publique au Texas pour mettre en place un système permettant de tester le Covid-19 et, si nécessaire, d’isoler et de mettre en quarantaine les familles libérées par les patrouilles frontalières.

« Leur proposition et leur accord couvriraient 100 % des dépenses liées à l’isolement et à la quarantaine des tests, mais le gouverneur Abbott a décidé de rejeter cette proposition. »

Renae Eze, l’attachée de presse de Greg Abbott, le gouverneur du Texas, a laissé entendre qu’il y avait des « conditions » au financement fédéral auquel Psaki a fait référence.

« L’administration Biden continue de faire pression sur le Texas pour qu’il les aide dans leur programme d’immigration illégale », a déclaré Eze dans un communiqué. « Nous nous concentrons sur notre travail – protéger les Texans. »

Greg Abbott, un républicain, a déclaré dans un communiqué : « La sécurité frontalière est strictement une responsabilité fédérale. Seul le gouvernement fédéral a la responsabilité de tester, de dépister et de mettre en quarantaine les migrants clandestins qui traversent notre frontière et qui pourraient avoir le Covid.

« Au lieu de faire son travail, l’administration Biden a laissé entendre qu’elle ne disposait pas des ressources suffisantes et, fait remarquable, a demandé au Texas de l’aider à mettre en œuvre son programme d’immigration illégale. Le Texas a refusé. »

Il a déclaré lors d’une interview sur CNBC le 11 mars : « L’administration Biden a relâché des immigrants dans le sud du Texas qui ont exposé les Texans au Covid. »

Selon un sondage Just the News/Rasmussen publié le 15 mars, 90 % des Américains pensent que les immigrants illégaux devraient subir un test de dépistage du virus du PCC avant d’être relâchés dans le pays.

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