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Prisonniers politiques

Le directeur d’un portail d’information en ligne indépendant au Venezuela arrêté

Dans ce pays, où les journalistes et professionnels des médias sont ciblés, les interrogatoires conduisent régulièrement à la « disparition » des personnes concernées.

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Les proches de ressortissants colombiens emprisonnés au Venezuela manifestent le 5 décembre 2025 à Villa del Rosario, en Colombie, avec des photos, sur le pont frontalier « Inter-nation Simon Bolivar » entre la Colombie et le Venezuela. Ils réclament leur libération. (photo symbolique)

Photo: : Schneyder Mendoza/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Au Venezuela, les services secrets ont arrêté Nicmer Evans, directeur du portail indépendant d’information en ligne « Punto de Corte ». Selon les informations fournies par son épouse, ce politologue âgé de 50 ans a été placé en détention le 13 décembre dans la capitale, Caracas. M. Evans avait lui-même écrit auparavant sur les réseaux sociaux qu’il avait reçu la visite d’agents des services secrets nationaux « Sebin », qui lui avaient demandé, sans décision judiciaire, de les accompagner pour un « entretien ».
Une vidéo filmée par des voisins montre comment il monte dans un véhicule garé devant sa maison avec deux hommes en civil.

Les interrogatoires conduisent régulièrement à des « disparitions forcées »

« Ils disent vouloir m’interroger, j’irai volontairement. Nous verrons bien quelles en seront les conséquences. Je fais face à la situation, je n’ai rien à craindre », a déclaré M. Evans dans une vidéo sur X.
Son épouse, Marta Cambero, a confirmé plus tard son arrestation. Elle a exigé des autorités vénézuéliennes qu’elles lui communiquent le lieu où se trouve son mari et qu’elles lui fournissent des soins médicaux, car il souffre d’hypertension.
L’avocat spécialisé dans les droits de l’homme Marino Alvarado a déclaré que les convocations pour un entretien par les services secrets vénézuéliens conduisaient régulièrement à la « disparition » des personnes concernées.
M. Evans avait déjà été emprisonné pendant 51 jours en 2020 — avant d’être gracié et libéré avec plus d’une centaine d’autres prisonniers politiques.
Selon le syndicat des journalistes, au moins 20 journalistes et professionnels des médias sont actuellement emprisonnés au Venezuela.