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Union des droites

Union des droites : « La droite n’est pas à vendre ! », avertit Valérie Pécresse

L’ancienne candidate LR à la présidentielle Valérie Pécresse appelle sa famille politique à se ressaisir. Dans une tribune publiée par La Tribune du Dimanche, elle affirme que la droite républicaine « doit se reprendre », « n’est pas à vendre » et ne peut servir de « caution de respectabilité » au Rassemblement national.

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Photo: MAGALI COHEN/Hans Lucas/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Alors que l’idée d’une « union des droites » progresse chez Les Républicains, la présidente de la région Île-de-France rejette tout rapprochement avec le RN. Elle renvoie dos à dos le parti de Marine Le Pen et La France insoumise, qu’elle décrit comme « les deux faces d’une même impasse ».

Selon elle, « LFI, c’est la France divisée et ruinée ». Elle estime que le Rassemblement national dissimule sous « les habits du sauveur » un « programme économique calqué sur celui de l’extrême gauche », ainsi que « des pirouettes incessantes sur l’Europe » et « une fascination trouble pour (le président russe Vladimir) Poutine et (son homologue américain Donald) Trump ».

Appel à une droite rassemblée

Valérie Pécresse juge que « la France a besoin d’un cap et d’une boussole, pas d’une girouette qui la conduirait au naufrage ». Elle critique implicitement certains membres de sa famille politique qui « caressent l’idée d’une alliance avec le Rassemblement national ».

Elle met en garde : « Il n’y a rien à attendre de ceux qui méprisent la droite républicaine, ses valeurs et son histoire. S’allier au RN, c’est s’effacer. C’est devenir ses supplétifs, sa caution de respectabilité. »

Une alternative proposée

La présidente de région appelle à une reconstruction politique fondée sur les valeurs de la droite classique. « La droite n’est pas à vendre ! », écrit-elle. « Elle n’existe pas pour servir de marchepied à d’autres. Elle doit exister pour redresser la France. »

Elle prône une alliance dès le premier tour de la présidentielle entre « anciens de l’UMP, gaullistes, centristes, membres d’Horizons » et « déçus du macronisme ».

Réactions et contexte

Cette prise de position intervient quelques jours après la parution du livre Le journal d’un prisonnier de Nicolas Sarkozy. L’ancien président y écrit que « le chemin de reconstruction » de la droite « ne pourra passer que par l’esprit de rassemblement le plus large possible, sans exclusive et sans anathème ».

De son côté, le président LR des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a réaffirmé sa ligne contre les extrêmes : « ni LFI ni Rassemblement national. »

Avec AFP