Une femme ayant perdu la vie au Mexique est rapatriée chez elle sans yeux ni cœur ; sa famille soupçonne un trafic d’organes

10 décembre 2018 22:45 Mis à jour: 11 décembre 2018 19:08

Le corps d’une femme britannique renvoyée du Mexique dans son pays d’origine aurait été victime d’un prélèvement d’organes.

Elaine Hines a déclaré que le corps de sa fille, Amanda Gill, 41 ans, n’avait ni cerveau, ni cœur, ni yeux après sa mort dans un hôpital, a rapporté le Daily Mail. « Ils ont tout volé à l’intérieur d’elle », dit-elle.

« Si c’est arrivé à Amanda, à combien d’autres personnes c’est arrivé et arrivera encore ? », a dit Elaine.

« Où sont les beaux yeux bleus de ma soeur ? », la sœur d’Amanda, Katie Miller-Gill, a demandé. « Pourquoi lui ont-ils été enlevés ? Où est son cerveau, son cœur ? »

Elle a dit que la famille avait peut-être envisagé de faire don de ses organes, et elle pense maintenant que des criminels mexicains ont volé les organes en croyant que sa famille ne donnerait pas suite à l’affaire. Aucun fonctionnaire n’a contacté la famille au sujet des organes de la femme.

Amanda est décédée à l’hôpital de Cos à la suite de complications du diabète alors qu’elle voyageait dans le pays. Les responsables de l’hôpital ont dit qu’ils ne savaient pas ce qui était arrivé aux organes, selon la publication.

Les autorités de l’hôpital ont dit au Mirror que son corps avait été remis à la police dans un sac scellé.

Amanda est décédée à l’hôpital de Cos à la suite de complications du diabète alors qu’elle voyageait dans le pays. Les responsables de l’hôpital ont dit qu’ils ne savaient pas ce qui était arrivé aux organes, selon la publication. (Google Street View)

Aucun fonctionnaire n’a pris la responsabilité des organes manquants de la femme, a dit la famille d’Amanda au Mirror.

« Lui ont-ils fait ça parce qu’elle était étrangère ? Ont-ils volé ses organes pour le commerce illégal ? », demande un membre de sa famille dans le rapport. « On ne sait pas, c’est tout. On n’a pas les réponses qu’on voulait. »

Sa famille ne comprend pas non plus pourquoi elle est morte. « L’hôpital a dit qu’elle ne voulait pas prendre de fluides, mais la première chose à faire, c’est de la mettre sous perfusion et de lui faire reprendre conscience. Ce n’est pas quelque chose qui l’aurait tuée », dit un membre de la famille.

Les autorités mexicaines ont déclaré que sa cause de décès était une « congestion viscérale », ce qui, selon le rapport, laisse perplexe les pathologistes du Royaume-Uni.

Le ministère des Affaires étrangères et du Commonwealth a déclaré : « Notre personnel soutient la famille d’une Britannique après sa mort au Mexique, et nous avons fait part de leurs préoccupations au service funéraire mexicain au sujet de la manipulation de sa dépouille. »

Prélèvement d’organes

Au Mexique, les bandes criminelles sont accusées depuis longtemps de prélever des organes. En 2014, The Guardian a rapporté qu’un présumé trafiquant de drogue du cartel des Caballeros Templarios (Chevaliers du Temple) avait été arrêté pour avoir enlevé des enfants afin de les tuer et prélever leurs organes.

José Manuel Mireles a déclaré que des miliciens de l’État du Michoacán ont arrêté un camion en train de rouler dans la région avant de découvrir les enfants dans un conteneur réfrigéré.

« Les enfants étaient encore en vie et enveloppés dans des couvertures », a déclaré Mireles, selon The Guardian. « Ils venaient tous de la même école de Mexico et leurs parents les avaient laissés partir parce qu’on leur avait dit qu’ils allaient à la plage. »

Les cartels mexicains, en particulier les Caballeros Templarios, sont connus pour se livrer à des activités illégales autres que le trafic de drogue, notamment l’enlèvement, le vol d’organes et même l’exportation de minerai de fer en Chine.

La Chine, quant à elle, est accusée d’effectuer des prélèvements d’organes à grande échelle sous la responsabilité de l’État depuis une dizaine d’années ou plus. Divers groupes religieux dont on sait qu’ils ne boivent ni ne fument, en particulier les pratiquants persécutés de la discipline spirituelle du Falun Gong, sont les victimes du trafic d’organes organisé par les fonctionnaires communistes chinois.

Le Falun Gong, aussi connu sous le nom de Falun Dafa, est une pratique spirituelle basée sur des exercices méditatifs et des enseignements moraux centrés sur trois principes : l’Authenticité, la Bienveillance et la Tolérance, selon son site Web. Mais en Chine, il est soumis à des persécutions brutales depuis juillet 1999, avec de nombreux rapports faisant état de torture, de lavage de cerveau, de travail forcé, d’exécutions extrajudiciaires et de prélèvement d’organes dans des camps de travail à travers le pays.

La semaine dernière, Chris Smith (R-NJ) de la Chambre des représentants des États-Unis, a souligné la campagne de prélèvement d’organes menée par le Parti communiste chinois.

« Les efforts continus du gouvernement chinois et du Parti communiste pour éradiquer la pratique du Falun Gong sont une tache sérieuse dans l’histoire récente de la Chine. Le besoin du PCC de contrôler même la conscience du peuple chinois a conduit à d’horribles violations des droits de l’homme, à la torture, à la détention arbitraire et au prélèvement d’organes », a déclaré Chris Smith le 3 décembre.

Les enquêtes menées par la Coalition internationale pour mettre fin à l’abus des transplantations en Chine, un groupe d’éthique composé de médecins, d’avocats, d’universitaires et d’autres chercheurs, ont révélé qu’un nombre important de pratiquants du Falun Gong ont été tués pour leurs organes dans un but lucratif.

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