Le fils du président Joe Biden, Hunter Biden, détient toujours une participation dans une entreprise chinoise

Le vice-président américain Joe Biden salue en sortant d'Air Force Two avec sa petite-fille, Finnegan Biden (au centre) et son fils Hunter Biden (à droite) à leur arrivée à Pékin le 4 décembre 2013.
Photo: Ng Han Guan/AFP via Getty Images
Le fils du président Joe Biden, Hunter Biden, continue de détenir une participation dans une entreprise chinoise, sapant ainsi une promesse faite par le président lors de sa campagne électorale.
Le jeune Biden, qui a fait un certain nombre d’affaires lorsque son père était vice-président, y compris en Chine, possède une participation de 10 % dans une entreprise chinoise appelée Bohai Harvest RST Equity Investment Fund Management Co, selon des documents commerciaux disponibles en ligne.
La Daily Caller News Foundation a été la première à faire état de cette participation de Hunter Biden.
Le président Biden, alors qu’il était candidat, a promis aux Américains qu’aucun membre de sa famille « n’aura de bureau à la Maison-Blanche, ne participera à des réunions comme s’il était membre du cabinet, n’aura, en fait, de relation d’affaires avec quiconque en rapport avec une société étrangère ou un pays étranger ».
Le président est entré en fonction en janvier.
Le plus jeune Biden a investi 420 000 dollars dans Bohai Harvest RST en 2017, a indiqué son avocat dans une précédente déclaration. Hunter Biden a également siégé au conseil d’administration de l’entreprise. Il n’avait pas reçu de retour sur son investissement en 2019, avait alors indiqué l’avocat, George Mesires.
« Hunter prend l’engagement suivant : sous une administration Biden, Hunter se conformera volontiers à toutes les directives ou normes qu’un président Biden pourrait publier pour traiter de prétendus conflits d’intérêts, ou l’apparence de tels conflits, y compris toute restriction liée à des intérêts commerciaux à l’étranger. En tout état de cause, M. Hunter acceptera de ne pas siéger au conseil d’administration de sociétés étrangères ou de ne pas travailler pour le compte de telles sociétés », a écrit Me Mesires.
La Maison-Blanche et Me Mesires n’ont pas répondu aux demandes de commentaires.
Le 5 février, le porte-parole de la Maison-Blanche, Jen Psaki, a déclaré aux journalistes que Hunter Biden « s’est efforcé de dénouer son investissement, mais je ne manquerais pas de vous indiquer – c’est un citoyen privé – de vous adresser à lui ou à ses avocats pour toute mise à jour ».

Zack Stieber couvre l'actualité. Auparavant, il a travaillé comme journaliste au Métro de New York City
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