Gérald Darmanin reconnaît que la violence se manifeste désormais « partout » et « tout le temps »

Le ministre de la Justice, Gerald Darmanin.
Photo: JEAN-FRANCOIS MONIER/AFP via Getty Images
Le ministre de la Justice Gérald Darmanin s’est exprimé ce dimanche sur l’insécurité en France, déclarant qu’elle était désormais « partout ».
Passant en revue les épisodes les plus marquants de sa carrière politique en tant que ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin a également abordé la question de la violence dans l’Hexagone lors d’une interview accordée au média en ligne LEGEND, ce dimanche 4 mai.
En France, « il n’y a plus de lieux ‘safe’ »
Le garde des Sceaux a reconnu que la France, confrontée à une recrudescence du trafic de stupéfiants, est « plus violente » qu’avant. Il a ajouté que cette violence se manifeste aujourd’hui « partout » et « tout le temps », soulignant qu’il n’y a plus de « lieux safe ».
« Par exemple, la drogue a toujours existé. Mais on voit bien aujourd’hui que la moindre petite bourgade de ruralité connaît la coke, le cannabis, c’est ça qui change », a-t-il pointé, faisant remarquer : « Avant, la drogue, c’était simplement dans les grandes villes ou dans le métro. » « Ce qui marque beaucoup les Français, c’est que ça c’est généralisé, métastasé », a-t-il poursuivi, considérant qu’à l’heure actuelle, on peut tomber sur un voleur n’importe où.
« Il faut la reconnaissance faciale »
À la question de savoir s’il est optimiste quant à l’avenir de la société, l’ancien maire de Tourcoing a répondu par l’affirmative, mettant en avant la technologie. « Si vous voulez une société sécure, il faut la reconnaissance faciale », a-t-il plaidé. Il a insisté sur le fait que certains États dans le monde, très « safe », utilisaient cette technologie. Prenant en exemple Dubaï et Singapour, il a souligné que dans ces pays, lorsque vous commettez un délit, vous êtes arrêtés seulement « quelques heures après ». Il a fait observer qu’en France, « il y a une paranoïa sur la technologie, les libertés publiques, la question des fichiers ».
Durant plus de deux heures d’interview, outre le thème de la sécurité, le locataire de la place Vendôme a, entre autres, abordé celui des prisons, de la criminalité, de la radicalisation et des OQTF. Il s’est également confié sur sa vie personnelle, et notamment sur l’éducation de ses deux jeunes enfants.

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