Google a manipulé des votes en faveur d’Hillary Clinton aux élections américaines de 2016

Par Germain de Lupiac
4 septembre 2019 17:19 Mis à jour: 7 novembre 2020 05:39

Google aurait favorisé entre 2 et 16 millions de votes pour Hillary Clinton lors des dernières élections américaines. Dans un rapport publié le 18 février 2016, Robert Epstein a déclaré que Google avait « le pouvoir d’influencer entre 2,6 millions et 10,4 millions de votes envers Clinton le jour du scrutin, sans que personne ne le sache et sans laisser de trace écrite ».

En se basant sur une observation des résultats de recherche de Google le jour du scrutin 2016 et dans les semaines précédentes, Robert Epstein – chercheur en psychologie à l’American Institute for Behavioral Research and Technology de Californie, ayant étudié pendant des années l’influence du célèbre moteur de recherche sur les opinions politiques et les votes de ses utilisateurs – a déterminé qu’il y avait effectivement un soutien envers Hillary Clinton dans les résultats et que 2,6 millions de votes avaient été transférés vers la candidate démocrate.

En juillet, un cadre de Google a encore répété au Congrès que les produits de l’entreprise sont conçus et exploités de manière à être politiquement neutres.

L’étude s’est appuyée sur les réponses de « dizaines de milliers de participants à cinq élections nationales dans quatre pays », a indiqué le chercheur. Selon lui, le large éventail de ses estimations – 2,6 à 10,4 millions de votes ont été transférés à Clinton – s’explique par le fait que Google ait pu « augmenter l’ampleur des effets », par exemple en ciblant certains électeurs ou en comptant sur le fait que les électeurs s’exposent de multiples fois à certaines informations biaisées.

Fuite de documents

Les recherches de Robert Epstein ont récemment été mises en lumière en raison de son témoignage devant le Congrès le 16 juillet. Le chercheur a récemment fait des commentaires et des analyses s’étendant sur quelque 1 000 pages de documents internes, publiés le 14 août par Zachary Vorhies, ancien ingénieur de la firme américaine.

Dans une interview accordée le 14 août à Breitbart Radio, Robert Epstein a affirmé que les dirigeants de Google avaient commis un parjure en disant au Congrès que l’entreprise ne « trafiquerait » pas les résultats de recherche et ne tiendrait aucune liste noire.

Ce dernier point a en effet été remis en question par les recherches de Robert Epstein. Dans la pile de documents qui ont fait l’objet de fuites, les enquêteurs ont décelé la présence de deux listes noires. L’une de ces listes, qualifiée de « personnalisée », c’est-à-dire tenue et mise à jour par un individu, contient un certain nombre de sites politiques marginaux, dont la plupart semblent soutenir des positions conservatrices. Il comprend également certains sites Web conservateurs tels que dailycaller.com et newsbusters.org.

Une liste noire signifie que les sites n’apparaissent pas dans les résultats affichés par le moteur de recherche de Google.

Un fort biais politique dans les résultats des recherches

« [Google a] littéralement reclassé les résultats de recherche pour répondre à leurs besoins en constante évolution, et certains de ces besoins sont politiques », a dit M. Epstein.

Les documents que Vorhies a fournis, ainsi que les enregistrements en caméra cachée d’employés de Google par Project Veritas indiquent que l’entreprise a créé une « iniquité algorithmique ». Ce concept expliquerait la préférence politique pour les démocrates dans les services du moteur de recherche.

Plusieurs études ont également montré que l’agrégateur Google News présente un fort biais pour les idées de gauche. Ces biais ont également été observés sur ses résultats de recherche.

M. Robert Epstein a averti qu’en 2020, si des entreprises comme Google et Facebook soutiennent toutes le même candidat, elles seraient en mesure à elles seules de transférer 15 millions de votes.

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