Un homme de Tasmanie quitte son emploi et vend sa maison pour voyager en Australie avec son chat

16 décembre 2018 17:37 Mis à jour: 5 septembre 2019 21:59

Contrairement à la plupart des crises de la quarantaine, celle de Richard East s’est étrangement bien déroulée. Le natif de Hobart, en Tasmanie, avait passé 10 ans dans une entreprise, et ses perspectives d’avenir étaient bonnes. Parfois, cependant, le meilleur chemin est celui qui a été le moins souvent parcouru. Richard a décidé d’arrêter sa carrière et de partir en voyage pour se retrouver ailleurs, mais il n’a pas voulu le faire seul ; son fidèle félin Willow allait toujours être à ses côtés.« Je me sentais perdu », a dit Richard à Insider. « J’ai eu l’idée de partir en voyage pendant six mois, mais l’idée de revenir aux mêmes problèmes m’a amené à penser à quelque chose de plus long terme. »

C’est alors que Richard a décidé d’essayer quelque chose de complètement différent. Il a imaginé un long voyage en voiture à travers l’Australie. Son véhicule serait une fourgonnette Volkswagen reconvertie en mini-caravane. Il a vendu sa maison et ses biens. Cela lui permettrait de vivre à bon marché jusqu’à ce qu’il découvre ce qu’il voulait faire de sa vie.

Ce qui a commencé comme un congé sabbatique de 6 mois s’est transformé en un congé d’une durée indéterminée. Le chat de Richard, Willow, âgé de 6 ans, n’avait pas fait partie du plan au départ, mais il s’est vite rendu compte qu’il n’avait pas le cœur à l’abandonner.

« Elle avait toujours été là pour moi, alors j’ai fait la promesse de ne jamais la quitter, dit-il, et ce fut l’une des plus grandes décisions de ma vie. »

Ainsi, les compagnons improbables commencèrent leur voyage épique ensemble, parcourant des milliers de kilomètres, voyant des sites remarquables et formant un lien soudé.

Bien que Willow ait appris que la camionnette était un endroit sûr – elle y a passé beaucoup de temps avec Richard pendant qu’il la remodelait – il lui a fallu un certain temps pour s’adapter à la « vie de camionnette ». Au début, ils ont commencé par faire des voyages de fin de semaine, puis des semaines entières, et Richard s’est vite rendu compte que Willow avait été entraînée adéquatement pour la route.

« Elle n’a pas seulement réussi à s’en sortir, elle s’est épanouie », écrit-il sur son site Web.

Après que Willow et son fidèle compagnon ont trouvé leur rythme – ayant appris les rouages de la vie dans un petit espace et parcourant en moyenne 65 km par semaine – Richard a acquis une nouvelle appréciation de la vie. Vivre avec Willow l’a forcé à ralentir.

« Si Willow décide de faire une sieste sous la camionnette où je ne peux pas l’atteindre pour l’attraper, nous restons là un moment », a-t-il partagé. « Voyager avec un chat vous ralentit et vous aide à vous asseoir et à contempler le monde et ce qui se passe autour de vous. »

Richard appelle cela vivre selon le « temps des chats », ce qui lui a permis de découvrir ce qui est le plus précieux dans la vie.

« Où que nous soyons, nous sommes toujours ensemble et près de notre maison. Et après un repas, on se sent plutôt comblé », a-t-il dit à Insider. « J’ai découvert le luxe ultime de la vie, et c’est le temps. Du temps à consacrer à des choses qui sont importantes pour moi, et à le passer avec ceux que j’aime. »

Même si les chats sont très indépendants, Willow ne s’est jamais enfuie. Richard savait qu’ils avaient un « accord tacite », un lien qui les rendait inséparables. Et ils n’allaient que se rapprocher l’un de l’autre au fur et à mesure que le voyage avancerait.

À un certain moment, cependant, Richard s’est rendu compte que tout cet épisode pourrait être sur du temps emprunté ; rien ne dure éternellement, après tout. Cependant, le voyage a porté ses fruits : Richard a lancé un site Web et des pages Instagram et médias sociaux qui ont connu du succès, et il a écrit un livre, rien de moins, qui raconte les aventures du duo. Ils vendent aussi des calendriers dont les profits servent à financer la recherche sur les maladies neuro-motrices.

Quoi que l’avenir nous réserve, il semble que toutes les pièces s’emboîtent bien pour l’instant, et il y a encore plus de bonheur qu’il n’en faut pour tout le monde.

« Tout ce qui compte, c’est qu’on soit ensemble, qu’on ait notre maison sur roues et qu’on passe beaucoup de temps ensemble. »

Source des photos : gracieuseté de Richard East

Version originale

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