Les États-Unis, la France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et l’Italie appellent l’Iran à «ne pas étendre le conflit»
Le président Joe Biden s'exprime sur les attaques terroristes en Israël aux côtés du secrétaire d'État Antony Blinken à la Maison-Blanche, le 7 octobre 2023, à Washington, DC.
Photo: Samuel Corum/Getty Images
L’Allemagne, les États-Unis, la France, l’Italie et le Royaume-Uni ont publié un communiqué commun lundi soir, dans lequel les cinq puissances déclarent qu’elles « soutiendront les efforts d’Israël pour se défendre » et condamnent « sans ambiguïté possible le Hamas ».
« Rien ne peut justifier le terrorisme », peut-on lire dans la déclaration postée par le président Emmanuel Macron sur son compte X (anciennement Twitter). « Les actions terroristes du Hamas n’ont aucune justification, ni légitimité, et doivent être universellement condamnées ». Le texte fait référence aux « horreurs » commises ces derniers jours par le Hamas en Israël, qui a « massacré des familles dans leurs maisons », « ainsi que plus de 200 jeunes qui participaient à un festival de musique ». L’attaque du Hamas a pris pour cible des civils, en enlevant « des femmes âgées, des enfants et des familles entières, qui sont maintenant retenus en otage ».
Le président des États-Unis a qualifié d’alliés et d’amis d’Israël les pays en question, réunis autour de cette déclaration conjointe. Dans un message adressé sur son compte X (anciennement Twitter), Joe Biden à appeler les signataires à rester unis et à se coordonner pour s’assurer qu’Israël puisse se défendre.
Dans leur déclaration conjointe, les présidents américain Joe Biden, français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz ainsi que les Premiers ministres britannique Rishi Sunak et italien Giorgia Meloni ont appelé lundi soir l’Iran à ne « pas étendre le conflit au-delà de Gaza » après l’attaque du Hamas contre Israël.
« Nous appelons les autres groupes extrémistes, ou tout État qui pourrait chercher à profiter de la situation, en particulier l’Iran, à ne pas chercher à exploiter cette situation à d’autres fins, ni à étendre le conflit au-delà de Gaza », déclarent-il dans le communiqué conjoint diffusé par l’Élysée.
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