Logo Epoch Times

Japon: nouvelle démission d’un ministre, le troisième en moins d’un mois

top-article-image

Le ministre japonais de l'Intérieur, Minoru Terada (C), répond aux questions des journalistes à la résidence officielle du Premier ministre à Tokyo, le 20 novembre 2022.

Photo: : STR/JIJI PRESS/AFP via Getty Images

author-image
Partager un article

Durée de lecture: 3 Min.

Le ministre japonais de l’Intérieur Minoru Terada a démissionné dimanche à la suite d’une série de scandales financiers, devenant ainsi le troisième membre du gouvernement à quitter ses fonctions en moins d’un mois.
« Je viens de présenter (ma) démission au Premier ministre », a déclaré Minoru Terada lors d’une conférence de presse organisée à la hâte dimanche. « J’ai estimé que mes problèmes de fonds politiques ne devaient pas devenir une entrave » au travail du Parlement, a-t-il dit.
M. Terada, qui a été réélu l’an dernier à la chambre des représentants comme membre du Parti libéral-démocrate (PLD), a démissionné en raison d’allégations de mauvaise gestion de fonds politiques.
Des allégations de mauvaise gestion de fonds politiques 
Il avait reconnu devant le Parlement que son groupe de soutien local avait inscrit une personne décédée comme trésorier dans son rapport annuel de financement politique.
D’autres accusations publiées par l’hebdomadaire Shukan Bunshun portaient également sur des paiements illégaux à son personnel pendant sa campagne de réélection à la chambre des représentants.
« Je tiens à m’excuser profondément qu’une série de ministres ont fini par démissionner pendant la session parlementaire », a regretté le premier ministre Fumio Kishida auprès des journalistes, précisant que le successeur de M. Terada serait nommé lundi.
Le départ du ministre de l’Intérieur intervient un peu plus d’une semaine après celui du ministre de la Justice, Yasuhiro Hanashi.
Ce dernier a démissionné après de vives critiques sur des propos qu’il aurait tenus, selon lesquels son poste n’occupe le devant de la scène que lorsqu’il s’agit d’autoriser l’exécution d’un condamné à mort.
Les critiques concernant des liens avec l’organisation religieuse Moon
Un autre membre du gouvernement, le ministre chargé de la Revitalisation économique, Daishiro Yamagiwa, avait quant à lui dû annoncer sa démission le mois dernier après des critiques concernant ses liens avec l’organisation religieuse Moon.
La série de départs du gouvernement a été qualifiée par les médias japonais de « dominos de la démission » et devrait accentuer la pression sur le premier minsitre.
Selon le dernier sondage réalisé par la télévision publique NHK, le taux d’approbation au gouvernement de M. Kishida dépasse à peine 30%, son niveau le plus bas depuis son entrée en fonction l’année dernière.