Jean-Marie Bigard pourrait finalement être «intéressé» par les présidentielles

Par Emmanuelle Bourdy
23 juin 2020 19:14 Mis à jour: 23 juin 2020 19:14

L’humoriste Jean-Marie Bigard, qui avait annoncé fin mai qu’il pourrait être « intéressé » par une candidature à la présidentielle, a déclaré le 11  juin que cela n’était « pas au goût du jour » et qu’il n’avait « jamais voulu » faire de politique. Mais samedi 20 juin, sur la scène de l’Apollo Théâtre, il a finalement relancé sa candidature à l’Élysée.

Fin mai, Jean-Marie Bigard avait annoncé sur BFMTV qu’il pourrait être « intéressé » par une candidature à la présidentielle. Il souhaitait « représenter le peuple » hors des partis politiques. De plus, l’humoriste avait expliqué que « si ça pouvait aider le peuple à avoir une voix sincère qui ne ferait partie d’aucun parti politique, oui, ça pourrait me tenter ».

L’humoriste a par la suite déclaré le 11 juin au magazine Society : « Je laisse chauffer la cocotte-minute à feu doux pour savoir combien de gens seraient derrière moi si ça arrivait, mais pour l’instant ce n’est pas au goût du jour. » Il avait ajouté : « J’y connais rien en politique. J’ai jamais voulu en faire. Je me ferais déchiqueter si je rentrais sur le terrain. Je préfère gueuler en tribune. »

Lors de son show samedi, sur la scène de l’Apollo Théâtre (XIe arrondissement de Paris), Jean-Marie Bigard a lancé : « Je ne me suis pas retiré. Simplement, c’est un vrai sport et donc quand tu n’en as pas fait depuis longtemps, j’ai dit qu’on était mieux dans les tribunes. Mais je ne jette pas l’éponge,  je suis ravi de faire peur […] », ainsi que le rapporte BFMTV. « Je vais prendre mon téléphone et demander aux maires les 500 signatures. Imagine si je les ai avant tout le monde ? Là je vais vraiment leur faire peur », a-t-il renchéri.

Ce samedi, l’humoriste en a également profité pour se répandre en invectives contre plusieurs membres du gouvernement, entre autres Sibeth Ndiaye et Olivier Véran, ainsi que l’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn dont il a déclaré qu’elle avait du « sang sur les mains ».

Il a par ailleurs énuméré quelques mesures qui lui tiennent à cœur, dont le retour du droit de goutte autorisant la conception de sa propre eau-de-vie, la division par trois des dépenses alimentaires des ménages et la réouverture des maisons closes.

Mais était-ce un spectacle déguisé en meeting ? En tout état de cause, Jean-Marie Bigard a exprimé ses opinions haut et fort, comme à son habitude. Il a conclu : « Chacun pensera ce qu’il voudra, mais moi j’étais content de pouvoir m’exprimer librement. »

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