Le 28 avril, un juge de l’Arizona a rejeté la tentative du parti démocrate de l’Arizona d’arrêter immédiatement l’audit des élections de 2020 dans le plus grand comté de l’État.
Le juge Daniel Martin, de la Cour supérieure du comté de Maricopa, a déclaré que les démocrates n’avaient pas fourni « de preuves substantielles de violations ou de menaces de violations de la vie privée des électeurs ».
L’action en justice, déposée juste avant le début de l’audit la semaine dernière, pourrait finalement aboutir, a ajouté le juge. Mais elle n’atteint pas la norme de « forte probabilité » de succès requise pour une ordonnance d’interdiction temporaire.
Le juge Martin a également exprimé des doutes quant à l’équilibre entre les difficultés de l’affaire et l’ordre public en faveur des plaignants, deux facteurs nécessaires pour accorder l’ordonnance.
Les démocrates de l’Arizona doivent maintenant décider s’ils veulent demander une révision de la décision à une instance supérieure ou s’ils veulent passer à une audience probatoire pour tenter de faire valoir leurs arguments en faveur d’une injonction.
Les avocats du parti avaient fait valoir que Cyber Ninjas, l’une des quatre sociétés engagées par le Sénat de l’Arizona pour effectuer l’audit, n’avait pas formé correctement son personnel et n’avait pas mis en œuvre de plans pour les procédures de sécurité, comme la sécurisation des bulletins de vote.
Mais les pièces qu’ils ont présentées, y compris des rapports de presse locaux alléguant un manque de sécurité au Arizona Veterans Memorial Coliseum à Phoenix, où l’audit a lieu, ne contenaient pas suffisamment de preuves pour convaincre le juge d’arrêter le processus.
Le juge Martin a déclaré qu’il avait pris en compte le fait que l’audit avait déjà commencé et que l’arrêter causerait une « perturbation significative ».
Plus tôt dans la procédure, le juge a rejeté la tentative de Cyber Ninjas de classer sous scellés des documents que la société a décrits comme sensibles. La société n’a pas réussi à démontrer l’existence d’un intérêt prépondérant qui justifie le dépôt sous scellés et surpasse le droit d’accès du public à l’information, a-t-il statué.
L’audience a eu lieu un jour après que le juge Martin, qui a repris l’affaire après que le juge précédent s’est récusé, a décidé de ne pas arrêter l’audit. Mais il a également déclaré qu’il pourrait l’arrêter lors de la prochaine audience, ce qui a renforcé l’intérêt pour la procédure du 28 avril.
Les défendeurs ont affirmé que le Colisée de Phoenix et les quelque 2,1 millions de bulletins de vote examinés, ainsi que les machines utilisées lors de l’élection, sont correctement sécurisés.
L’ancien secrétaire d’État républicain Ken Bennett, désigné par le Sénat de l’État pour assurer la liaison avec l’audit, a déclaré aux journalistes que l’installation est sous surveillance armée 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
Lui seul et une autre personne ont les clés pour déverrouiller les conteneurs dans lesquels les bulletins de vote sont conservés lorsqu’ils ne sont pas comptés, a-t-il ajouté.
« Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour protéger le caractère sacré des urnes. Nous n’obtiendrons jamais que 100 % des gens soient d’accord sur qui devrait gagner l’élection, mais nous devrions avoir le plus près possible de 100 % des gens qui ont confiance dans l’intégrité du processus électoral, et c’est ce que nous sommes en train de faire ici », a déclaré M. Bennett lors d’une conférence de presse le 27 avril.
Des personnalités critiques, dont la secrétaire d’État de l’Arizona, Katie Hobbs, ont qualifié l’audit d’inutile, soulignant que les examens effectués après l’élection de 2020 n’ont révélé que peu de fraudes.
« Il est clair maintenant qu’il n’y a vraiment rien de valable qui va sortir de cet exercice », a déclaré Mme Hobbs, une démocrate, lors d’une apparition dans le « Rachel Maddow Show » de MSNBC le 27 avril.
« Tout ce que cela va faire, c’est continuer à saper la confiance des électeurs dans le processus. »
La présidente du parti républicain de l’Arizona, Kelli Ward, apparaissant sur Newsmax à peu près au même moment, a accusé les démocrates d’essayer de retarder l’audit.
« Ils essaient de jeter autant de problèmes qu’ils peuvent dans le processus pour le ralentir », a-t-elle déclaré.
John Brakey, cofondateur d’Audit USA et démocrate progressiste, a été nommé par M. Bennett comme assistant de liaison pour tenter d’endiguer certaines critiques de la gauche à l’égard de l’audit. John Brakey a déclaré aux journalistes que l’élection de 2020 n’avait jamais été auditée auparavant.
Même l’audit du comptage manuel de l’élection primaire n’a examiné que 1 %, soit 25 lots de bulletins de vote, a noté M. Brakey, contrairement à l’examen complet actuellement en cours.
Ce comptage a pris environ un jour et demi à une centaine de personnes nommées par les présidents des partis du comté, a dit une porte-parole du comté à Epoch Times par e-mail.
Les personnes chargées de l’audit actuel ont compté environ 100 000 bulletins de vote au 27 avril, selon M. Bennett.
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