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« Jusqu’à 25 ans, on m’a proposé des rôles en échange de faveurs », révèle le comédien Aurélien Wiik sur Instagram

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L'acteur français Aurélien Wiik.

Photo: LOIC VENANCE/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Le comédien Aurélien Wiik, qui a publié plusieurs stories sur Instagram pour dénoncer des violences sexuelles dans le milieu du cinéma, a révélé avoir été abusé par son agent et d’autres personnes de son entourage, de ses 11 ans jusqu’à ses 15 ans.
L’acteur de 43 ans, qui joue notamment dans la série Munch, a fait des révélations ce jeudi 22 février sur Instagram. « J’avais 11 ans. De mes 11 à mes 15 ans. J’ai été abusé par mon agent et d’autres gens de son entourage », a-t-il posté sur le réseau social. Il a également expliqué avoir « porté plainte à 16 ans » pour ces faits, car son agent « le faisait à d’autres ».
Des « dîners pièges organisés par des vieux avec plusieurs mineurs »
« Je l’ai envoyé en prison », indique encore Aurélien Wiik sur Instagram, soulignant : « On était plusieurs gamins au procès. Il a pris cinq ans. C’est possible. » « S’il y a d’autres victimes de lui, parlez. Il est mort, mais ça peut faire du bien », encourage-t-il.
Sur le réseau social, il évoque également des « agressions », « harcèlements » et des « tentatives de viol », mettant en cause des « producteurs et réalisateurs ». Il dénonce aussi des « chantages contre des rôles [qu’il n’a] pas eu », ainsi que des « dîners pièges organisés par des vieux avec plusieurs mineurs ». « Jusqu’à 25 ans, on m’a proposé des rôles en échange de faveurs. On a tenté de me droguer souvent », avoue encore celui qui a aussi dû repousser de nombreuses « mains baladeuses ».
« Pour encourager les autres à signaler leurs histoires »
L’acteur, qui a joué dans la saga de France 2 intitulée Tout cela, je te le donnerai, encourage ainsi toutes les victimes à porter plainte, via le hashtag #MeTooGarçons. « Je me suis exprimé sur les réseaux pour encourager les autres à signaler leurs histoires », a-t-il indiqué auprès du Parisien. Il souhaite prendre davantage la parole mais attend pour cela d’avoir rassemblé d’autres témoignages.
« Tremblez, votre tour viendra. Vous savez qui vous êtes. Les garçons du cinéma se réveillent », soulève encore Aurélien Wiik sur le réseau social. « La douleur est plus dure que la honte », précise-t-il, assurant : « Le procès et la reconnaissance du statut de victime est importante. Ça aide à se reconstruire. »