La femme d’Omar Sy reproche à un policier noir de trahir sa communauté sur Twitter

Par Emmanuelle Bourdy
13 juin 2020 21:01 Mis à jour: 13 juin 2020 21:01

Alors que les manifestations à propos des violences policières battent leur plein actuellement, le message qu’un policier noir a posté sur son compte Twitter a fait réagir la femme d’Omar Sy. Hélène Sy lui a en effet reproché de ne pas se mettre « du côté de ceux qui subissent les inégalités et donc l’injustice ».

« Mettez vous du côté de ceux qui subissent »

Abdoulaye Kant, le gardien de la paix noir, a posté sur son compte Twitter le 10 juin un message qui disait : « Marre de ces imbécilités honteuses ! Bon sang, nous ne sommes pas vos ennemis », rapporte Valeurs actuelles. Le policier réagissait aux propos d’une femme qui avait traité un gendarme noir de « sale vendu » lors des manifestations policières, samedi 6 juin à Paris.

Ce à quoi madame Sy a aussitôt répondu : « Pour que cela change, c’est déjà le cas dans de nombreux pays, en signe d’écoute et d’unité, mettez-vous du côté de ceux qui subissent les inégalités et donc l’injustice. Il n’y a,  je crois, que de cette façon que nous retrouverons justice et paix. » Abdoulaye Kant ne s’est pas laissé démonter et a rétorqué que « la justice et la paix ne peuvent pas s’obtenir par la haine des autres ».

« Qui créé les amalgames ? »

L’épouse de l’acteur a encore insisté en précisant au policier que sa « position est dangereuse [et] ne fait que raviver les traumatismes », en ajoutant : « On accuse les violences policières, pas la police. » « Les amalgames sont créées par les policiers violents. Pas par nous », s’est-elle dédouanée.

Abdoulaye Kant a relancé le débat en l’interrogeant. « Les amalgames ? Qui créé les amalgames ? Qui appelle à la haine sans dialogue ? Cautionnez-vous ceux qui disent combattre le racisme et qui font preuve de racisme envers d’autres ? Où est la cohérence ? » lui a-t-il demandé.

Hélène Sy a riposté en expliquant qu’elle « ne parle pas de cela ». « Je suis contre ces personnes qui usent du racisme et de la haine qui qu’ils soient. Je parle de l’amalgame de dire que nos positions sont contre la police. C’est faux et c’est écrit noir sur blanc », a-t-elle ajouté, voulant peut-être utiliser une métaphore, avant de conclure : « Nous souhaitons juste que la police raciste soit punie. »

De nombreuses réactions sur Twitter 

De nombreux internautes se sont indignés des propos de madame Sy.

« Elle vit dans un monde doré, hyper protégé, et ça vient donner des leçons ? », a pointé l’une. Un autre a estimé que « c’est insupportable de lire de telles âneries ».

« On ne peut plus discuter tranquille sur Twitter, dès que tu di[s] un quelque chose de dérangeant on saisi[t] la justice, […] ils veulent juste que tout aille dans le bon [sens] », a proclamé un autre. Un internaute a souligné que « le respect est très important ». Enfin, une personne a suggéré à monsieur et madame Sy : « Si elle veut œuvrer avec son mari pour la condition des ‘noirs’, je n’aime pas cette expression, elle a de quoi faire avec l’article ci-dessous. » Dans l’article, il était question d’un rapport affligeant sur l’esclavage dans le monde.

Le saviez-vous ?

Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.