La fresque « Black Lives Matter » de New York dégradée pour la troisième fois en moins d’une semaine

Par Zachary Stieber
20 juillet 2020 23:29 Mis à jour: 21 juillet 2020 12:49

Deux femmes d’origine africaine ont été arrêtées le 18 juillet pour avoir altéré la fresque Black Lives Matter de New York, située juste à l’extérieur de la Trump Tower, à Manhattan.

C’est la troisième fois que les mots peints ont été dégradés en moins d’une semaine.

La vidéo montre les femmes en train de jeter de la peinture noire sur les mots jaunes, avant que l’une d’elles ne se mette à genoux pour y étendre la peinture avec ses mains.

« Ils le font pour les Noirs, n’est-ce pas ? Les vies des noirs comptent. Les vies des Noirs sont importantes, mais vous voulez démanteler la police pour les Noirs, vous mentez ! Non, nous ne défendons pas Black Lives Matter. Nous voulons notre police. Retournez l’argent à notre police », a-t-elle dit en jetant de la peinture sur la fresque.

« Vous ne vous souciez pas de la vie des Noirs », a-t-elle martelé un peu plus tard.

Un inspecteur du département de police de New York (NYPD) a déclaré à Epoch Times que la situation s’était produite vers 15 heures.

Une fresque de Black lives Matter qui a été peinte sur la 5e Avenue est vue directement devant la Trump Tower à New York le 10 juillet 2020. (David Dee Delgado/Getty Images)

« La police a observé deux femmes de 39 et 29 ans en train de verser de la peinture noire sur l’écriteau de BLM sur la chaussée », a déclaré la porte-parole dans un courriel. « Les individus ont été mis en garde à vue et accusés de méfaits criminels. »

Les femmes ont été identifiées comme résidentes de Staten Island ; Edmee Chavannes, 39 ans, et Bevelyn Beatty, 29 ans.

Les deux femmes portaient des vêtements qui disaient « Jesus Matters ».

Alors que les policiers tentaient d’arrêter les femmes, l’un d’eux a glissé sur la peinture et s’est cogné la tête sur le trottoir. Le Département de police de New York a refusé de donner plus de détails à Epoch Times sur son état de santé.

Au moins cinq officiers étaient sur les lieux.

Trois personnes ont été arrêtées le 17 juillet pour avoir jeté de la peinture bleue sur la fresque.

Ces vandales ont été identifiés comme Juliet Germanotta, 39 ans, Luis Martinez, 44 ans, et D’Anna Morgan, 25 ans ; ils ont également été accusés de méfaits criminels avant d’être libérés.

Un homme a jeté de la peinture rouge sur la fresque le 13 juillet avant de s’enfuir ; la police dit qu’il est recherché pour méfaits.

La fresque a été peinte sur la rue de la ville le 9 juillet sur ordre du maire de New York, Bill de Blasio. Le maire d’affiliation démocrate a participé à l’effort avec sa femme, Chirlane McCray.

« Quand nous disons ‘Black Lives Matter’ (la vie des Noirs compte), il n’y a plus de déclaration américaine, il n’y a plus de déclaration patriotique, parce qu’il n’y a pas d’Amérique sans l’Amérique noire », avait-il déclaré à l’époque.

Selon les critiques, la ville devrait se concentrer sur l’amélioration concrète de la vie des minorités.

La remarque « rendre le financement à la police » d’une des femmes arrêtées le 18 juillet faisait référence aux efforts du mouvement Black Lives Matter pour démanteler la police.

Les législateurs de la ville ont récemment réduit le budget d’un milliard de dollars de la police de New York.

Le saviez-vous ?

Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.