Le prêtre tué en Vendée décédé sous des « coups violents » portés à la tête

Par Epoch Times avec AFP
10 août 2021 20:55 Mis à jour: 11 août 2021 11:44

Le prêtre Olivier Maire, tué dans la nuit de dimanche à lundi à Saint-Laurent-Sur-Sèvre (Vendée), est décédé des suites de « coups violents » portés à la tête, a fait savoir mardi soir le parquet de La Roche-sur-Yon.

L’autopsie, effectuée mardi à l’institut médico-légal de Nantes, a révélé que « la victime présentait six lésions, toutes situées à la tête, occasionnées par des coups violents » mais l’examen n’a « pas permis de déterminer la nature de l’arme du crime », selon le communiqué du parquet.

« Ces lésions cérébrales importantes ont entraîné des hémorragies internes et externes, le décès étant, selon les conclusions du médecin légiste, intervenu rapidement après que les coups ont été portés », précise-t-on de même source.

Concernant l’auteur présumé des faits, le parquet indique que « l’examen psychiatrique subi par Emmanuel Abayisenga au centre hospitalier de Cholet (Maine-et-Loire, ndlr) le 9 août 2021 concluait à l’incompatibilité de son état psychique avec une mesure de garde à vue, y compris en milieu hospitalier (…) Emmanuel Abayisenga fait l’objet d’une hospitalisation en milieu psychiatrique à la demande d’un représentant de l’État suite aux deux arrêtés des 9 et 10 août 2021 des préfets du Maine-et-Loire et de la Vendée », indique le parquet, rappelant que « la mesure de garde a vue dont il faisait l’objet a donc été levée le 9 août 2021 ».

Emmanuel Abayisenga s’est rendu lui-même à la gendarmerie lundi matin et s’est accusé du meurtre du prêtre, un homme de 60 ans, qui était le supérieur provincial de la communauté des Montfortains.

Ce Rwandais de 40 ans, arrivé en France en 2012, était aussi le présumé incendiaire de la cathédrale de Nantes en juillet 2020. Il était hébergé par les pères montfortains, dans le cadre de son contrôle judiciaire, en attente de son procès.

A la suite de la mort du prêtre, une enquête est ouverte pour « homicide volontaire » et, en l’état, « aucun mobile lié à un motif terroriste » n’apparait dans cette affaire, avait précisé lundi le vice-procureur de La Roche-sur-Yon, Yannick Le Goater.

Emmanuel Abayisenga était sorti le 29 juillet d’une hospitalisation en psychiatrie de plus d’un mois.

Auparavant, il avait été incarcéré du 20 juillet 2020 au 31 mai 2021, dans le cadre de l’enquête sur l’incendie de la cathédrale de Nantes, le 18 juillet 2020. A sa sortie de prison, il avait été placé sous contrôle judiciaire.

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