« Braquage » de Roissy : Le SDF était en fait parti avec près de 500.000 euros !
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Il avait réalisé le « coup parfait » : un sans-abri, qui a dérobé en décembre à l’aéroport parisien de Roissy deux sacs de billets à une société de transport de fonds, a vu son butin réévalué à la hausse pour atteindre 490.000 euros, a indiqué une source proche de l’enquête.
Cet homme, un habitué de l’aéroport qui a été identifié par la police aux frontières, demeure introuvable, a ajouté jeudi cette source, confirmant une information du journal Le Parisien.
Rappel des faits
Le 8 décembre, le SDF, âgé d’une cinquantaine d’années, fouillait les poubelles de l’aéroport quand il avait machinalement ouvert une porte menant à un sas sécurisé où se trouvaient plusieurs sac d’espèces. Il était reparti avec deux sacs remplis de billets. Un « coup parfait », avait résumé un enquêteur.
Le montant du vol, initialement évalué à 300.000 euros, a depuis été réévalué à 490.000 euros par la société de transport de fonds Loomis.
« Au départ on pensait à un coup monté, avec des complicités en interne, mais a priori c’est le fait du hasard. C’est dingue », avait soufflé un policier à la découverte du vol.
Consternation
Le 8 décembre à 17h30, alors qu’une alarme intrusion s’était déclenchée et que la police s’était rendue sur place, elle n’avait pu que constater le délit.
Elle avait ensuite découvert les détails du forfait sur une vidéo de la caméra de surveillance. On voyait l’homme accélérer le pas en sortant du bâtiment, allant vers une zone non surveillée par les caméras.
Le sans-abri avait tout de suite été recherché par la police. « Les policiers de l’aéroport le connaissent. C’est un homme qui traîne sur la zone depuis un moment. […] Mais pour l’instant ce suspect n’est pas réapparu », commentait un membre du personnel de l’aéroport. Une valise qui lui appartenait avait été retrouvée vide et c’est la seule trace dont disposait les policiers.
Car voilà, bien que la police assurait avoir identifié l’individu, l’homme reste toujours introuvable.
L’histoire a circulé sur les réseaux sociaux et sur toutes les lèvres des milliers de salariés de la zone. Certains employés le connaissaient et le décrivent comme « un petit gars blond avec des lunettes. Il venait souvent acheter des choses ici. Mais il faut dire que les terminaux 2E et 2F accueillent beaucoup de SDF », a dit une femme travaillant dans un supermarché du hall.
Epoch Times avec AFP
