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Les Etats-Unis inculpent Huawei de vol de technologies et violation de sanctions

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-Le secrétaire américain au Commerce, Wilbur Ross, le procureur général par intérim, Matthew Whitaker, le secrétaire américain à la Sécurité intérieure, Kirstjen Nielsen, et le directeur du Bureau fédéral des enquêtes, Christopher Wray, annoncent de nouvelles poursuites pénales contre le géant des télécommunications chinois Huawei au ministère de la Justice. Le 28 Janvier 2019 à Washington. Photo de Chip Somodevilla / Getty Images.

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Les Etats-Unis ont annoncé lundi une longue série de chefs d’inculpation à l’encontre de la dirigeante de  au cœur d’un bras de fer diplomatico-judiciaire mais aussi du géant chinois des télécoms lui-même, dans deux affaires qui risquent d’envenimer les tensions entre Washington et Pékin.

Le ministère américain de la Justice a ainsi dévoilé 13 chefs d’inculpation, liés à des violations des sanctions américaines contre l’Iran, à l’encontre du groupe chinois et de sa directrice financière, arrêtée au Canada à la demande des enquêteurs américains.

Parallèlement, il a inculpé deux filiales de Huawei, notamment d’association de malfaiteurs en vue de voler des secrets industriels, en l’occurrence des technologies cellulaires au détriment de l’américain T-Mobile. En tout, ces deux filiales, Huawei Device Co., Ltd. et Huawei Device Co. USA, sont visées par dix chefs d’inculpation.

« Ces deux séries d’inculpations mettent au jour les actions éhontées et persistantes de Huawei pour exploiter les sociétés et institutions financières américaines et pour menacer la concurrence mondiale libre et équitable », a déclaré le directeur du FBI Christopher Wray.

L’arrestation début décembre à Vancouver de Meng Wanzhou a déjà provoqué des remous entre les Etats-Unis et le Canada d’une part, et la Chine de l’autre.

En liberté surveillée, la dirigeante de Huawei doit bientôt comparaître devant un juge canadien dans le cadre de la procédure d’extradition lancée par les États-Unis. Washington a confirmé qu’une demande formelle d’extradition serait présentée avant la date butoir du 30 janvier.

D.C avec AFP