L’Irak exige l’annulation totale du référendum kurde

Un policier irakien surveille le rassemblement des Irakiens dans la rue de Kirkouk le 18 octobre 2017, après que les forces gouvernementales irakiennes ont repris presque tout le territoire contesté entre Bagdad et la région kurde autonome, paralysant ses espoirs d'indépendance après un référendum controversé.
Photo: AHMAD AL-RUBAYE / AFP / Getty Images
« Nous accepterons uniquement l’annulation du référendum et le respect de la Constitution », a affirmé M. Abadi qui rencontre actuellement les dirigeants iraniens à Téhéran, selon un communiqué publié par son bureau à Bagdad.
Dans la nuit de mardi à mercredi, le Kurdistan irakien avait proposé de « geler les résultats » de son référendum d’indépendance, à l’origine, depuis sa tenue il y a un mois, d’une crise majeure avec Bagdad.
La réponse de M. Abadi intervient peu après que la plus haute instance de défense du gouvernement de la région autonome a annoncé une offensive irakienne sur les combattants kurdes, les peshmergas, dans le nord de l’Irak frontalier de la Turquie.
Le Conseil de sécurité de la région du Kurdistan a évoqué des « bombardements de l’artillerie lourde » sur la région pétrolière de Zoummar, au nord-ouest de Mossoul, et proche du poste-frontière de Fichkhabour.
Ce dernier est un important point de passage vers la Turquie situé sur le tracé du pipeline que l’Irak entend réhabiliter pour exporter son pétrole, notamment celui repris aux Kurdes à Kirkouk la semaine passée, vers le port tuc de Ceyhan.
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