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Lot : mariée à un boulanger français et enceinte, une Japonaise privée de visa est obligée de retourner dans son pays natal

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Photo: CHRISTOPHE ARCHAMBAULT/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Mariée à un Français et enceinte de cinq mois, une femme d’origine japonaise a dû rentrer dans son pays, faute de visa. Le couple avait pourtant effectué les démarches nécessaires pour renouveler ce document.
Tomoko Reinat, une jeune femme de nationalité japonaise, est mariée à Stéphane, un boulanger français. Sachant que son visa allait arriver à échéance, elle avait entrepris les démarches nécessaires pour son renouvellement en envoyant des pièces administratives. Cependant, la préfecture du Lot n’a rien voulu entendre.
« On avait engagé les procédures en amont »
« On savait que son visa allait expirer, on avait engagé les procédures en amont pour que son document soit renouvelé », indique à La Dépêche Stéphane. Depuis le 27 mars dernier, le visa de la jeune femme n’est effectivement plus valide.
Tomoko Reinat travaille avec son mari, qui a repris la boulangerie d’un village situé dans le département du Lot. Tous deux habitent chez les parents de Stéphane. Mais pour renouveller le visa de la future maman, l’État réclame un bail locatif avec leurs deux noms. « Impossible, nous sommes hébergés à titre gracieux chez mes parents à Bretenoux », précise le boulanger.
Plus de 10 000 kilomètres les séparent
« Alors, on a fourni tout ce que l’on a pu pour prouver que l’on vivait bien ensemble et qu’il ne s’agissait pas d’un mariage blanc : notre acte de mariage, traduit par l’ambassade de France, un contrat de travail, une attestation sur l’honneur, notre livret de famille, des documents médicaux prouvant que ma femme est enceinte de moi… », détaille-t-il encore. Malgré tout cela, la préfecture du Lot n’a pas renouvelé le visa de Tomoko Reinat.
« Dans la culture japonaise, il n’est pas envisageable de rester dans un pays si on n’est pas dans les règles », insiste Stéphane, raison pour laquelle sa femme a préféré rentrer dans son pays natal, mettant le couple dans une situation complexe, à plus de 10 000 kilomètres l’un de l’autre.
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