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Maltraitance animale : l’État ordonne la fermeture du bâtiment d’élevage de canards insalubre mis en cause par L214

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Un canard vivant dans une cage et un autre mort laissé sur place.

Photo: de L214 - Ethique & Animaux

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Durée de lecture: 3 Min.

Dans une nouvelle vidéo choc diffusée le 20 août, l’association L214 a mis en cause un élevage de canards des Pyrénées-Atlantiques dont elle a demandé la fermeture « urgente et définitive » au ministère de l’Agriculture.
La sanction ne s’est pas faite attendre. La préfecture des Pyrénées-Atlantiques a ordonné dans la journée du jeudi 20 août la fermeture du bâtiment insalubre d’élevage de canards dénoncé par l’association L214 dans des vidéos, et prononcé une « interdiction totale et immédiate » de l’exploiter « jusqu’à sa remise aux normes« , a-t-on appris auprès du ministère de l’Agriculture.
« Les canards sont évacués dès maintenant de leur bâtiment pour les mettre à l’abri », a précisé une porte-parole du ministère après une inspection des services vétérinaires de la direction départementale de la protection des populations (DDPP) et de la gendarmerie nationale sur le site du couvoir du Saison à Lichos (Pyrénées-Atlantiques). Les effluents et lisiers devront être évacués dans les plus brefs délais par une entreprise compétente, a ajouté le ministère.

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Action pénale pour « délits envers les animaux en captivité »
Une action pénale est également ouverte pour des « délits envers les animaux en captivité ». Par ailleurs, une équipe de la police de l’eau et des agents de l’office français de la biodiversité se sont rendus sur place pour lever tout doute sur d’éventuels risques de pollution, qualifiés mercredi soir en première analyse « d’inexistants », a précisé le ministère.
Cette exploitation avait fait l’objet d’une inspection et de prélèvements lors d’un épisode d’influenza aviaire en septembre 2019 « qui n’avait rien révélé », selon la même source qui rappelle avoir effectué 315 contrôles dans le département en trois ans sur la filière volaille-canards, dont 69 sur l’année 2019 sur les 667 élevages que compte le département.

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Les photos et vidéos mises en ligne sur le site de l’association de défense des animaux ont été prises « il y a quelques jours » en août, après signalement d’un « lanceur d’alerte ». Elles dépeignent « le pire élevage que nous ayons eu l’occasion de voir depuis les débuts de L214 » en 2008, a affirmé Sébastien Arsac, directeur des enquêtes de l’association sur le site en ligne.