Marseille : elle promène son chien dans un parc, il ingurgite deux boulettes de viande contenant de la mort-aux-rats
Photo d'illustration. Crédit : Wikimedia Commons.
Pendant sa promenade dans un coin de verdure fréquenté par les habitants du quartier, l’animal de compagnie d’une habitante du Hameau de Mazargues a ingéré deux boulettes de viande suspectes.
Les faits se sont déroulés le 4 février sur un terrain vague situé Traverse de la Seigneurie, dans le 9e arrondissement de la cité phocéenne.
Ce jour-là, Caroline Bragard promène sa chienne Piana, une cursinu âgée de huit mois, sur le terrain vague qui jouxte son domicile, lorsque l’animal ingère deux boulettes de viande dissimulées parmi les hautes herbes.
Le fils de huit ans de Mme Bragard ramasse à son tour une boulette trouvée dans l’herbe. Sa mère analyse l’appât et remarque la présence d’un produit rouge « presque fluorescent ».
« C’était de la taille d’une noix, rouge, avec de la chair à saucisse autour », a expliqué la mère de famille aux journalistes de France 3.
Inquiète, Caroline Bragard remet la laisse à sa chienne et rentre immédiatement chez elle pour laver les mains de son fils et emmener Piana chez le vétérinaire, « par précaution ».
Le praticien l’informe alors que les boulettes ingérées par la chienne contenaient de la mort-aux-rats.
La chienne tirée d’affaire
Eva Galtier, l’auxiliaire vétérinaire qui s’est occupée de Piana, déclenchera des vomissements et la chienne, qui n’avait pas eu le temps de digérer les appâts empoisonnés, parviendra à expulser les boulettes. Un traitement curatif lui sera prescrit pendant trois semaines.
« Tout dépend de la quantité avalée et de la corpulence de l’animal, mais la mort-aux-rats est un anticoagulant, qui peut provoquer des diarrhées et des vomissements hémorragiques », souligne Mme Galtier.
Si la chienne se porte bien aujourd’hui, sa maîtresse a décidé de déposer plainte.
« C’est l’incompréhension. J’aimerais qu’on vienne nous parler, nous dire pourquoi nos chiens dérangent ! » s’indigne-t-elle.
« Il y a des enfants en bas âge qui jouent ici. Aujourd’hui, mon chien va bien, mais quand je pense que des enfants pourraient avaler çà … Je trouve ça très violent ! » conclut Caroline Bragard.
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