Me Powell alerte la Cour suprême des États-Unis sur de nouveaux éléments de preuve déposés dans l’affaire du Michigan

Par Isabel van Brugen
14 décembre 2020 22:24 Mis à jour: 14 décembre 2020 22:24

Maître Sidney Powell a alerté dimanche la Cour suprême des États-Unis sur les nouvelles preuves déposées dans le cadre du procès intenté par son équipe juridique dans le Michigan concernant l’équipement de vote Dominion Voting Systems de l’État. Elle a demandé à la Cour d’intervenir dans ses affaires mettant en cause l’intégrité et le résultat des élections de 2020 dans quatre États.

Dans une lettre, Me Powell a informé la cour de deux lots de preuves récemment obtenues, dont le premier provenait, selon elle, d’une première analyse criminalistique des machines de vote Dominion dans le comté d’Antrim au Michigan, préparée en vertu d’une ordonnance de protection émise le 4 décembre par le juge Kevin Elsenheimer, qui supervise l’affaire.

L’avocate et ancien procureur fédéral, qui a été vue travaillant aux côtés de l’équipe juridique du président Donald Trump sur les contestations électorales, a affirmé que les premiers résultats de l’analyse d’experts en cours fournissent « de nouvelles informations et preuves » en ce qui concerne l’élection du 3 novembre dans le comté d’Antrim.

« Par extrapolation logique, [l’analyse] explique les anomalies de vote et démontre la fraude dans les systèmes de vote nationaux », a écrit Me Powell. « Les nouveaux témoignages fournissent spécifiquement des preuves supplémentaires et concluantes de fraude électorale et d’irrégularités relatives à l’élection du 3 novembre 2020. »

« Le ‘dépouillement certifié’ final dans le Michigan reflète une faible avance de 146 000 de Joe Biden sur le président Donald Trump, avec un peu moins de 10 millions de personnes vivant dans le Michigan », a-t-elle ajouté.

Me Powell a affirmé que les preuves nouvellement obtenues « sont directement pertinentes pour la requête d’urgence des demandeurs en vertu de la règle 20 pour l’obtention d’un mandat extraordinaire » devant la Cour suprême, car elles corroborent et supportent le dossier existant des preuves prouvant la fraude électorale massive, les multiples violations du code électoral du Michigan, des lois fédérales et de la clause de protection égale de la Constitution américaine.

Ceci est arrivé peu après que Me Powell a annoncé vendredi qu’elle avait déposé des requêtes d’urgence auprès de la plus haute cour du pays, demandant aux juges d’ordonner aux fonctionnaires du Michigan, de la Géorgie et de l’Arizona de d’annuler immédiatement la certification des résultats de leurs élections de 2020 et d’empêcher les électeurs présidentiels des États de voter au collège électoral.

Un dépôt d’urgence est également prévu pour son affaire du Wisconsin. Ces demandes visent à maintenir le statu quo dans les États afin de donner à la Cour suprême le temps d’examiner les allégations présentées dans ses poursuites.

Me Sidney Powell à Washington le 13 décembre 2020. (Otabius Williams/Epoch Times)

Sa lettre présente de nouvelles déclarations sous serment provenant de deux experts criminalistiques qui affirment qu’une ingérence internationale a eu lieu lors de l’élection de 2020 et que les systèmes du Dominion étaient connectés à des systèmes étrangers dans le monde entier.

Me Powell indique que deux analystes du renseignement militaire ont signé des déclarations sous serment indiquant que les certificats SSL de dominionvoting.com ont été utilisés à plusieurs reprises depuis le Canada, la Serbie et les États-Unis.

« En outre, les déclarations sous serment détaillent les preuves démontrant que Sequoia Capital a initié ou financé Dominion Voting Systems et que HSBC Toronto a acquis de Dominion Voting Systems 18 brevets représentant la propriété intellectuelle de Dominion Voting Systems. Ces brevets concernent tous des interfaces directes avec le processus électoral américain au moyen de bulletins de vote, de systèmes et de machines », a écrit Me Powell. HSBC est une banque multinationale britannique qui a d’abord été fondée à Hong Kong.

Cette déclaration sous serment révèle en outre que la HSBC de Toronto « sécurise les brevets intellectuels relatifs à l’accès direct aux systèmes et équipements électoraux américains de Dominion Voting Systems », a déclaré Me Powell dans sa lettre, précisant que les informations contenues dans les déclarations sous serment démontrent une nouvelle fois l’ingérence étrangère dans l’élection du 3 novembre.

Me Powell a déclaré le mois dernier qu’une analyse préalable de l’historique des serveurs sur les machines de Dominion lors des élections primaires en Géorgie avait montré « un accès à distance à ces serveurs au milieu de la nuit, quand aucun employé électoral n’était présent », peut-être par des employés de Dominion à l’étranger ou « au nom d’États-nations hostiles comme l’Iran et la Chine ».

L’allégation est basée sur une déclaration censurée d’un ancien analyste du renseignement électronique de la 305e division du renseignement militaire.

L’avocate a déclaré à Epoch Times la semaine dernière qu’en raison d’une ingérence étrangère présumée dans l’élection du 3 novembre, « il est plus que suffisant de déclencher » le décret du président Donald Trump sur l’ingérence étrangère publié en 2018.

Me Powell a demandé que les dernières preuves de l’examen criminalistique soient classées sous scellés, en invoquant « des implications significatives pour la sécurité nationale » et en raison de l’ordonnance de protection en vertu de laquelle elles ont été obtenues. Elle a indiqué qu’une audience est prévue lundi matin au tribunal du Michigan sur la motion des plaignants visant à lever les scellés sur le rapport.

« Cette preuve est cruciale pour une juste résolution des affaires en cours devant ce tribunal », a conclu Me Powell.

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