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La menace nucléaire de Poutine en Ukraine : « du bluff » pour François Hollande

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L'ancien Président François Hollande.

Photo: LUDOVIC MARIN/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

L’ancien président de la République s’est exprimé au sujet de la menace nucléaire russe sur TMC, ce lundi 28 février. Soulignant qu’il connaissait Poutine, il a déclaré que selon lui, le président russe voulait « créer un climat pour faire peur, pour impressionner ».
Invité de l’émission Quotidien sur TMC ce lundi 28 février, François Hollande a livré son analyse à propos des attaques russes en Ukraine. D’après lui, le président russe cherche à « impressionner » ses opposants en brandissant des menaces nucléaires.
« Une réaction extrêmement forte et qui engendrerait des dégâts considérables »
Pour l’ex-chef de l’État Français, le but de Vladimir Poutine est de « créer un climat de peur, pour impressionner, d’où la menace nucléaire », a-t-il commenté sur TMC. Il a encore souligné que le président russe « veut toujours apparaître comme l’agressé ».
Bien que les troupes russes aient envahi l’Ukraine depuis quelques jours, François Hollande estime qu’il s’agit de « bluff ». « Il sait parfaitement que s’il devait utiliser l’arme nucléaire, il y aurait en réponse une réaction américaine et des pays qui disposent de la force de dissuasion en Europe, c’est-à-dire la France et le Royaume-Uni. Une réaction extrêmement forte et qui engendrerait des dégâts considérables », a-t-il martelé.

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« Les démocraties gagnent toujours à la fin »
Il a également apporté son point de vue sur l’aide apportée à l’Ukraine. « Défendre un pays, c’est-à-dire fournir un certain nombre d’éléments humanitaires et sécuritaires avec des armes, ce n’est pas rentrer dans un processus guerrier. C’est tout simplement permettre à un pays indépendant et souverain de se défendre », a-t-il signifié ce 28 février.
L’homme politique qui a gouverné la France de 2012 à 2017 a encore indiqué : « Si j’ai une leçon à tirer de ma propre expérience et de l’histoire, c’est que les démocraties gagnent toujours à la fin. »
Vendredi 25 février, Emmanuel Macron avait reçu ses deux prédécesseurs successivement, François Hollande d’abord, suivi de Nicolas Sarkozy, afin d’évoquer la question de la guerre en Ukraine. À cette occasion, François Hollande avait expliqué : « L’Europe doit se faire respecter, il n’y a pas de diplomatie sans rapport de force. »