Quand nous mourons, notre cerveau sait que nous sommes morts, selon de nouvelles recherches

20 avril 2019 16:33 Mis à jour: 20 avril 2019 16:33

De nouvelles recherches indiquent qu’à notre mort, nous savons que nous sommes morts parce que notre cerveau continue de fonctionner et de rester au courant de ce qui se passe.

La mort a toujours intrigué l’humanité, et les scientifiques de haut niveau ont toujours cherché à savoir ce qui se passe quand un être humain meurt.

Il y a eu beaucoup de recherches avec des preuves anecdotiques d’expériences de mort imminente, d’expérience après la mort ou de personnes décrivant des expériences hors du corps avec des lumières et des éclairs de lumière.

Une étude basée sur les survivants d’arrêts cardiaques suggère que notre conscience demeure active même lorsque notre cœur cesse de fonctionner et que notre corps cesse de bouger, selon The Sun.

Le Dr Sam Parnia, responsable de la recherche en réanimation cardio-pulmonaire et professeur adjoint à la faculté de médecine de l’Université d’État de New-York à Stony Brook, étudie la conscience humaine après la mort et étudie les cas d’arrêts cardiaques en Europe et aux États-Unis. Il a interrogé des patients en ligne sur ce qu’ils avaient vu et entendu avant de revenir à la vie.

L’étude de Dr Parnia prétend que les survivants d’un arrêt cardiaque étaient conscients de ce qui se passait autour d’eux lorsque leur cœur avait cessé de battre et pouvaient décrire leur environnement avec précision plus tard.

Selon le Daily Mail du 28 novembre, l’étude du Dr Parnia portait sur ce qui se passe dans le cerveau après un arrêt cardiaque, afin de prévenir les lésions cérébrales lorsqu’on travaille le cœur. Il essaie aussi de savoir combien de temps la conscience vit après que le cœur a cessé de battre, pour améliorer la qualité de la réanimation.

Dr Parnia a déclaré officiellement qu’un patient est déclaré mort lorsque le cœur cesse de fonctionner. « Techniquement parlant, c’est comme ça qu’on obtient l’heure de la mort », a-t-il dit.

Ensuite, le sang ne circule plus dans le cerveau, ce qui signifie que la fonction cérébrale s’arrête « presque instantanément », a-t-il déclaré, ajoutant : « Vous perdez tous vos réflexes du tronc cérébral, vos réflexes nauséeux, vos réflexes pupillaires, tout cela est éteint. » Dr Parnia a dit que la mort des cellules cérébrales a lieu généralement quelques heures après l’arrêt cardiaque.

« La réanimation cardio-plumonaire envoie du sang dans le cerveau », a-t-il ajouté. « Si vous parvenez à redémarrer le cœur, ce que la RCP tente de faire, vous allez progressivement rétablir le fonctionnement du cerveau. Autant vous pratiquez la RCP, autant les conduits sanguins du cerveau continuent d’être alimentés – mais cela se produit à un rythme légèrement plus lent », a-t-il dit au site Web.

Et certaines personnes dont le cœur s’était arrêté avant de redémarrer se souvenaient avec précision ce qui leur était arrivé.

« Ils décriront regarder les médecins et les infirmières travailler ; ils décriront avoir conscience de conversations entières ou de choses visuelles qui ne leur seraient autrement pas connues », a-t-il expliqué. Ces souvenirs ont été vérifiés par le personnel infirmier et médical présent après que la personne était décédée.

« Ils ont été stupéfaits d’apprendre que les patients se souvenaient de ces détails », a-t-il dit.

Certaines personnes qui sont revenues peuvent avoir vécu une expérience positive.

« Ce qui a tendance à se produire, c’est que les personnes qui ont vécu ces expériences très profondes reviennent transformées de façon positive », a dit Dr Parnia. « Elles deviennent plus altruistes, plus engagées à aider les autres. »

Il a ajouté : « Ils ont trouvé un nouveau sens à la vie après avoir rencontré la mort. Mais il n’y a pas d’amélioration soudaine et magique de leur mémoire. C’est juste du jazz hollywoodien. »

Selon un résumé de l’étude intitulée AWARE (qui signifie « conscient »), ou AWAreness (ou « durant la REsuscitation ») du Dr  Parnia, « les survivants d’un arrêt cardiaque (AC) souffrent de déficits cognitifs, y compris du syndrome de stress post-traumatique (SSPT). Il n’est pas clair si ces expériences sont liées à des expériences cognitives/mentales et à la prise de conscience pendant la RCP. Malgré des rapports anecdotiques, la vaste gamme d’expériences cognitives/mentales et la sensibilisation associées à la RCP n’ont pas été systématiquement étudiées. »

Aux côtés du Dr Parnia, Ken Spearpoint du Hammersmith Hospital Imperial College, Université de Londres ; Centre médical Gabriele de Vos Montefiore, New York, États-Unis ; et Peter Fenwick, University Hospital Southampton, à Southampton, au Royaume-Uni ; ont participé à l’étude avec plusieurs autres.

Sur environ 2 060 arrêts cardiaques, 140 survivants ont été interrogés. 46 % d’entre eux « avaient en mémoire sept grands thèmes principaux : la peur ; les animaux/plantes ; la lumière vive ; la violence/persécution ; le déjà-vu ; la famille ; des rappels d’événements postérieurs à [un arrêt cardiaque] », lit-on dans l’abrégé. Environ 9 % ont eu des expériences de mort imminente et 2 % « ont décrit leur prise de conscience avec un souvenir explicite d’avoir ‘vu’ et ‘entendu’ des événements réels liés à leur réanimation. L’un d’eux a eu une période vérifiable de conscience, au cours de laquelle on ne s’attendait pas à une fonction cérébrale. »

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