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Nathalie Loiseau figurait sur une liste d' »extrême droite » lorsqu’elle était étudiante

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Photo: ANNE-CHRISTINE POUJOULAT/AFP/Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

Le temps d’une élection étudiante, la tête de liste LaREM aux européennes a figuré sur une liste proche de l' »extrême-droite » qui prônait l’union des droites et une opposition au marxisme, révèle Mediapart lundi 22 avril.
Tête de liste LREM aux européennes, Nathalie Loiseau se présente comme le principal barrage à Marine Le Pen. Dans sa jeunesse pourtant, elle fut candidate aux élections étudiantes de Sciences-Po Paris, sous l’étiquette de l’UED, un syndicat né sur les cendres du GUD et prônant l’union des droites.
En janvier 1984, a lieu les élections des délégués des étudiants au conseil de direction et à la commission paritaire de Sciences Po. Sur la liste de l’Union des étudiants de droite (UED), le nom de Nathalie Loiseau apparaît en sixième position, sous son nom de naissance, Nathalie Ducoulombier. Sur cette même liste figure Christophe Bay, un haut fonctionnaire ayant contribué officieusement au programme de Marine Le Pen en 2017.

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Selon le site d’investigation, la liste sur laquelle figurait l’ex-ministre aux affaires européennes prônait l’union des droites, des maurassiens aux gaullistes. “L’UED s’opposera fermement à toutes les propositions qui, sous couvert de ‘démocratisation’, visent à instaurer la démagogie et le terrorisme marxiste”, promettait par exemple le programme du syndicat (ce que certains tournés à gauche, considèrent aujourd’hui comme de l' »extrême droite »).
« J’aurais dû regarder de plus près de quoi il s’agissait »
Si Nathalie Loiseau a, dans un premier temps, affirmé n’avoir « aucun souvenir » et avoir « complètement oublié cet épisode », elle a finalement fait plusieurs « recoupements ». « À ce moment-là, j’ai été, d’après mes recoupements, approchée pour participer à une liste qui voulait accentuer le pluralisme à Sciences-Po, alors quasi inexistant, et qui cherchait des femmes. J’ai dit oui », a-t-elle expliqué dans les colonnes de Mediapart.
« J’aurais sans doute dû regarder de plus près de quoi il s’agissait », admet-elle, précisant que si elle avait  » milité, tracté, fait campagne », elle « [s’]en souviendrai[t], et ce n’est pas le cas ».
De nombreuses réactions
Si elle assure n’avoir jamais eu d’engagement à droite, ses adversaires politiques n’ont pas manqué de relever cette information.
 

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Certains mettant en perspective l’actualité en rappelant la triste réalité de l’idéologie du marxisme:

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