Nièvre : ivre, il tente de semer la police avec son tracteur sur l’A77, à 30 km/h

Par Léonard Plantain
2 mars 2021 08:10 Mis à jour: 2 mars 2021 08:10

Jeudi 25 février, sur l’autoroute A77 vers Tracy-sur-Loire (Nièvre), des gendarmes ont interpellé un homme ivre à bord d’un tracteur, qui a ensuite tenté de prendre la fuite.

C’est une histoire plutôt insolite. Ce jeudi vers 20 heures, la gendarmerie de la Nièvre a reçu un signalement : un tracteur avec une imposante remorque se comportait de manière étrange sur l’autoroute A77, au niveau de la sortie 24 de Tracy-sur-Loire. Dépêchée sur place, une équipe est parvenue à intercepter le tracteur, bloquant temporairement la circulation.

Le conducteur a alors été soumis à un test d’alcoolémie, qui s’est révélé positif. Étant dans l’obligation de suivre les gendarmes, l’homme a indiqué qu’il souhaitait reprendre des affaires laissées dans son véhicule. Cependant, l’instant d’après, le tracteur a redémarré et l’homme a pris la fuite, a rapporté France 3 Centre-Val de Loire.

Une fuite qui était cependant perdue d’avance, puisque le tracteur ne dépassait pas les 30 km/h. Néanmoins, le conducteur a refusé de s’arrêter et a tenté plusieurs fois de heurter les véhicules des gendarmes.

Finalement, aveuglé par des projecteurs du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Cosne-sur-Loire, venu en renfort, l’homme a fini par couper le contact de son tracteur avant d’être interpellé.

Originaire du Cher, l’homme s’était égaré dans la Nièvre, « trop alcoolisé pour retrouver son chemin », ont noté les gendarmes.

Quoiqu’il en soit, il a été verbalisé à hauteur de 135 euros pour non-respect du couvre-feu et doit comparaître en septembre prochain devant le tribunal judiciaire de Nevers, où il risque 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende pour refus d’obtempérer et mise en danger de la vie d’autrui.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.