Nommé Omicron par l’OMS, le nouveau variant du virus Covid-19, risque d’accroître les réinfections

Par Jack Phillips
28 novembre 2021 18:18 Mis à jour: 28 novembre 2021 18:18

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a baptisé vendredi un nouveau variant du virus du PCC, identifié pour la première fois en Afrique australe sous le nom de « Omicron ». Celui-ci présente « un grand nombre de mutations ».

Les premières données, indique l’OMS dans un communiqué, suggèrent que la souche Covid-19, identifiée pour la première fois sous le nom de B.1.1.529, présente un risque de réinfection plus élevé que d’autres variants tels que les variants Delta ou Alpha.

Après avoir été signalée pour la première fois mercredi en Afrique du Sud, la nouvelle souche du virus du PCC (virus du Parti communiste chinois) a été trouvée au Botswana, en Belgique et en Israël.

« La situation épidémiologique en Afrique du Sud a été caractérisée par le signalement de trois pics distincts, dont le dernier était principalement le variant Delta », selon le communiqué de l’OMS . « Ces dernières semaines, les infections ont fortement augmenté, coïncidant avec la détection du variant B.1.1.529. »

En outre, le variant présente un « grand nombre » de mutations, signale l’OMS, ce qui « laisse supposer un risque accru de réinfection avec ce variant, par rapport à d’autres » variants de Covid-19 préoccupants.

« Le nombre de cas de ce variant semble augmenter dans presque toutes les provinces d’Afrique du Sud. Les diagnostics PCR actuels du SRAS-CoV-2 continuent de détecter ce variant », avertit l’OMS.

L’agence sanitaire de l’ONU ne précise pas si les vaccins courants contre le Covid-19 sont efficaces contre le variant Omicron, bien que la déclaration suggère que les personnes devraient quand même se faire vacciner. Certains scientifiques estiment qu’en raison du nombre de mutations, la souche pourrait être capable de passer à travers les vaccins.

Le Royaume-Uni, le Japon, Israël, le Kenya et des pays européens ont commencé à émettre des restrictions de voyage à l’encontre de pays d’Afrique australe comme le Botswana, l’Afrique du Sud, le Zimbabwe et d’autres. Auparavant, un porte-parole de l’OMS avait mis en garde contre l’imposition rapide de restrictions de voyage jusqu’à ce que davantage de données puissent être recueillies.

Le porte-parole du chef de la présidence de la Commission européenne, Eric Mamer, a confirmé vendredi que les États membres de l’Union européenne ont accepté d’imposer rapidement des restrictions de voyage à sept pays, dont l’Afrique du Sud, le Botswana, l’Eswatini, le Lesotho, le Mozambique, la Namibie et le Zimbabwe.

Au même moment, des responsables sud-africains ont décrié ces mesures, affirmant que l’UE et les autres pays agissaient trop rapidement. Le ministre de la santé, Joe Phaahla, a déclaré que ces mesures étaient « draconiennes » et a accusé les pays de chercher des « boucs émissaires ».

Susan Hopkins, la conseillère médicale en chef du Royaume-Uni, a déclaré à la radio BBC que l’on ne sait pas encore grand-chose de cette souche.

« Si nous examinons ces mutations, il y a des mutations qui augmentent l’infectivité, des mutations qui échappent à la réponse immunitaire tant des vaccins que de l’immunité naturelle, des mutations qui entraînent une transmissibilité accrue », a-t-elle fait remarquer. « C’est une mutation très complexe, il y a aussi de nouvelles mutations que nous n’avons jamais vues auparavant ».

Les inquiétudes concernant l’impact que pourrait avoir ce variant, notamment les confinements imposés par les gouvernements, ont fait grimper les marchés boursiers en flèche vendredi. Ces inquiétudes ont notamment fait chuter les actions des compagnies aériennes et d’autres acteurs du secteur du voyage, ainsi que celles du pétrole.

Au milieu de la bousculade pour interdire les voyages aériens vers l’Afrique du Sud, les journalistes ont déclaré avoir vu des personnes en masse essayant de fuir le pays via les deux aéroports internationaux du Cap et de Johannesburg.


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