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Paris: la préfecture dément tout risque à boire l’eau du robinet à cause d’une pollution au tritium

La préfecture de Paris a catégoriquement démenti sur Twitter tout "risque pour la santé publique" à consommer l'eau potable de la capitale, à la suite de rumeurs faisant état d'une alerte à la pollution au tritium.

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A woman fills up a glass with water on April 27, 2014 in Paris. Eight out of ten people in France say they have ''confidence'' in tap water, according to the water information center's annual barometer, on April 29, 2014. AFP PHOTO / FRANCK FIFE / AFP PHOTO / FRANCK FIFE

Photo: credit should read FRANCK FIFE/AFP/Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

La préfecture d’île-de-France a catégoriquement démenti tout « risque pour la santé publique » à consommer l’eau potable de la capitale, à la suite de rumeurs faisant état d’une alerte à la pollution au tritium, une « fausse information ».
« Démenti sur la présence de #tritium dans l’eau potable : aucun arrêté préfectoral n’a été pris par le préfet de Paris. Les valeurs observées à ce jour ne montrent pas de risque pour la santé publique @ARS_IDF . L’eau du robinet peut donc être consommée sans restriction », indique la préfecture sur son compte officiel @Prefet75_IDF.

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La rumeur, abondamment relayée sur les réseaux sociaux, est notamment partie du message d’une femme affirmant être infirmière dans un hôpital parisien et évoquant la présence de « titanium » dans l’eau et la parution d’un arrêté préfectoral.
« Nous n’avons évidemment reçu aucun arrêté d’aucune sorte relatif à une contamination de l’eau », a affirmé samedi à l’AFP l’Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP), qui indique avoir « reçu beaucoup d’appels inquiets notamment dans les SAMU hier soir ».

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Quant à l’auteure du message original, « nous ne savons pas et nous ne pouvons pas connaître l’identité de cette personne qui a propagé cette rumeur en se disant infirmière de l’AP-HP », a indiqué l’organisme, « et compte tenu du fait que nous sommes mis en cause, nous nous réservons le droit de porter plainte et de donner une suite judiciaire ».
Sur le fond, l’AP-HP a renvoyé vers la préfecture d’Ile-de-France, qui a indiqué à l’AFP qu’il n’y avait « pas d’arrêté préfectoral ».
« Pour nous ce n’est que fausse information », a ajouté la préfecture, « et l’Agence régionale de santé nous confirme qu’il n’y a aucun problème dans les valeurs constatées ».
Eau de Paris, l’opérateur public en charge de la production et de la distribution de l’eau dans Paris, a également assuré sur Twitter que « boire l’eau de Paris ne présente pas de risque pour la santé ».
« Le tritium est présent à des doses infinitésimales dans l’eau, sans le moindre risque à court, moyen et long terme », est-il souligné.