Une petite fille paralysée par un vaccin, sa mère arrêtée pour avoir demandé une indemnisation

Par Epoch Times
31 mars 2019 17:56 Mis à jour: 13 juillet 2019 12:28

Une mère a été arrêtée par la police alors qu’elle demandait une indemnisation à la suite de sévères dommages vaccinaux subis par son enfant dont une paralysie partielle, rapportait Dajiyuan, soit la version d’Epoch Times en chinois, le 23 mars.

Les autorités locales de la province du Henan, en Chine ont déclaré que He Fangmei serait emprisonnée pendant 15 jours pour « violation de l’ordre ». Le 21 mars, à la fin de sa détention, elle n’a pas été libérée et sa famille n’a reçu aucune information des autorités.

Elle a été transférée dans un centre de détention. Un garde âgé en devoir à la porte d’entrée du poste de police a révélé sa situation actuelle à son mari, Li Xin.

Détention

He Fangmei brandit une pancarte, incitant les parents dont les enfants avaient été lésés par le vaccin à demander une indemnisation gouvernementale. (Photo fournie par la famille de He Fangmei)

Après son arrestation, les autorités gouvernementales ont commencé à talonner et à espionner Li Xin.

« Tous les parents qui tentent d’obtenir justice pour les enfants victimes des vaccins deviennent des ‘ennemis du peuple' », a déclaré Li Xin à la presse Dajiyuan.

En mai 2018, la fille de Li Xin et He Fangmei a reçu le vaccin DTC (diphtérie, tétanos et coqueluche). La vaccination a causé des dommages et blessures aux mains et aux pieds de la petite fille. Pour l’aider le plus rapidement possible, les parents l’ont emmenée à Pékin pour un traitement médical et ont loué une demeure.

Soudain, le propriétaire de la maison de location exige aux parents de quitter la propriété avant une certaine date. Les autorités locales auraient fait pression auprès du propriétaire pour qu’il menace la famille. On a dit à la famille qu’on jetterait tout objet oublié dans le domicile.

Des documents médicaux importants en rapport avec le traitement de la petite fille étaient dans la maison, et Li Xin, le père, est retourné à la maison avec sa fille pour les récupérer. À la gare, il a été soudainement appréhendé par un groupe d’intervention tactique du genre SWAT.

« C’était la première fois de ma vie que je vivais un tel enlèvement », a déclaré M. Li à Epoch Times.

Li Xin a été arrêté par la police et relâché par la suite.

Li Xin a raconté que dans les neuf mois depuis que sa fille a été handicapée, son épouse He Fangmei s’est plainte à plusieurs reprises auprès du gouvernement local pour une juste compensation sur les frais médicaux. Elle a essuyé un refus à maintes reprises.

En réponse, He Fangmei s’est adressée aux autorités supérieures, et même dans la rue, pour demander de l’aide pour les blessures de sa fille. Elle l’a fait dans sa ville natale de Xinxiang, ainsi qu’à Pékin.

Voulant avertir les autres parents des dangers de la vaccination, He Fangmei et Li Xin ont subi de nombreuses pressions de la part du Parti communiste chinois (PCC). Ils ont été détenus et réprimés de diverses manières, et même empêchés d’utiliser Internet.

Récemment, le PCC a organisé le « Lianghui », littéralement traduit par « Deux réunions », qui s’est terminé à la mi-mars. Au cours de la réunion, de nombreuses personnes ont été arrêtées sous un large éventail d’accusations, dont les parents qui se plaignaient des effets préjudiciables des vaccins.

Vaccins mortels

En Chine, des enfants ont non seulement été blessés par une vaccination mal conçue, mais certains ont même perdu la vie. Deux enfants sont morts début février des suites des vaccinations chinoises bâclées.

Photo non datée du bébé Han Xu, avant la vaccination empoisonnée, à Hebei, en Chine. (Famille Han)

Un enfant, Han Xu, est décédé le 8 février. Né en octobre 2014, il a reçu un vaccin antilèpre 10 mois plus tard. Il a rapidement commencé à avoir des fièvres et des spasmes. Il a passé deux mois aux soins intensifs.

Le jeune Han devait être nourri par le nez, bien qu’il soit capable de sourire. Cependant, il était incapable de parler ou de marcher. Il était souvent malade. Les parents l’ont emmené dans différents hôpitaux, mais sa maladie n’a jamais été résolue. Han a été diagnostiqué avec une méningite.

Lorsque le garçon est décédé, sa dépouille n’a pas été remise aux parents et aucune explication n’a été donnée par les autorités. Dans le but de vérifier si la maladie de Han aurait pu être héréditaire, il a subi divers examens, lesquels ont tous donné des résultats négatifs. Les spécialistes n’étaient pas autorisés à révéler l’approbation de la procédure.

Un autre garçon, nommé He Shangze, est décédé le 10 février. Il avait été vacciné contre la polio et avec le vaccin DTC (diphtérie, tétanos et coqueluche) en octobre 2014.

Le lendemain soir, souffrant d’une forte fièvre He Shangze est retourné à l’hôpital. Il est entré dans un état de choc. On lui a diagnostiqué une méningite. Un groupe de spécialistes a suggéré que le petit He avait été empoisonné par le vaccin.

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