« Nous pourrions avoir une France africaine » d’ici 2060, s’inquiète Marion Maréchal

Marion Maréchal.
Photo: CLEMENT MAHOUDEAU/AFP via Getty Images
Ce dimanche 20 mars sur Europe 1, Marion Maréchal a expliqué que la France pourrait devenir « africaine » d’ici 2060, et les « natifs » pourraient donc se retrouver « minoritaires ».
Invitée du Grand Rendez-Vous d’Europe 1, Les Échos et CNews, ce dimanche 20 mars, l’ancienne députée a abordé la question de l’évolution démographique de la France et son inquiétude quant à son devenir.
« Les natifs » pourraient devenir « minoritaires sur le sol français »
« Je vais vous parler cash », a tout d’abord commencé Marion Maréchal. S’appuyant ensuite sur les projections réalisées par Michèle Tribalat, qui est selon elle, une démographe « connue et reconnue dans son domaine ». L’ex députée a indiqué qu’il se pourrait que d’ici 2060, « c’est-à-dire après-demain », « le peuple historique, les natifs, soient minoritaires sur le sol Français ».
Celle qui soutien Éric Zemmour a ensuite expliqué les conséquences de ce changement démographique. « Demain, nous pourrions avoir une France africaine », a-t-elle souligné, ajoutant à ce titre que « les cultures africaines sont tout à fait respectables ». Cette France africaine porterait encore le nom de « France » mais « ne serait plus la même personne, c’est-à-dire plus avec la même culture, les mêmes mœurs, les mêmes rapports au monde », a-t-elle détaillé.
Éric Zemmour représenterait « le plus d’incertitudes, et donc la plus grande menace »
La journaliste d’Europe 1 a stipulé que « c’est ce que dénonce depuis longtemps Éric Zemmour ». Elle a ensuite demandé à Marion Maréchal de s’expliquer sur ce « danger » : « Vous dites ‘c’est très grave, voici le danger’, et quand on voit les sondages, qui ne sont qu’une photographie à l’instant ‘t’ […], comment vous expliquez alors […] qu’une partie des électeurs – et même de droite puisque certains pourraient voter pour Emmanuel Macron – ne sont pas aussi ‘éveillés’ que vous sur ce danger que vous dénoncez, comment vous l’expliquez ? »
« Le procès, en image et en personnalité, on l’avait fait en son temps à Jean-Marie Le Pen, on l’a fait à Marine Le Pen, aujourd’hui on le fait à Éric Zemmour », a-t-elle répondu, soulignant que si Éric Zemmour est le plus « attaqué » et le plus « combattu » dans cette campagne, « c’est peut-être parce que c’est lui qui représente le plus d’incertitudes, et donc la plus grande menace ». Marion Maréchal a rappelé qu’en ce qui concerne Marine Le Pen, « deux élections présidentielles se sont déjà passées », et celles-ci « ont déjà été perdues », et par conséquent, « le scénario semble écrit à l’avance, ce qui n’est pas le cas pour Éric Zemmour, qui a dans ses poches un certain nombre d’atouts », a-t-elle conclu.

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