Pyrénées-Atlantiques : une vingtaine d’individus caillassent des pompiers et policiers à Pau
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Photo: PASCAL PAVANI/AFP via Getty Images
Dans la nuit du mardi 12 au mercredi 13 avril, une vingtaine d’individus cagoulés ont caillassé des pompiers et des policiers dans le quartier d’Ousse-des-Bois à Pau. Un guet apens ayant eu lieu juste après que le centre social a été incendié et que deux véhicules ont pris feu.
Dans la nuit de mercredi, les pompiers et policiers de Pau ont été victimes d’un véritable guet apens dans le quartier Ousse-des-Bois. Tout a commencé lorsqu’un incendie s’est déclaré dans le centre social du Hameau, situé en plein milieu du quartier. Alertés, les secours et les forces de l’ordre se sont donc rendus sur place.
C’est là qu’une vingtaine d’individus cagoulés s’en sont « pris dans un premier temps à un véhicule de police en le caillassant ». Des véhicules et un engin de chantier ont ensuite été incendiés sur le parking du centre social, a rapporté Actu.fr. Selon les policiers, « les caméras du quartier ont été neutralisées par les assaillants ».
Au final, après « avoir subi un tir nourri de projectiles en tous genres, les forces de l’ordre ont répliqué par des tirs de LBD, et l’usage de nombreuses grenades lacrymogènes », a déclaré l’Alliance Police Nationale 64, ce qui a eu pour effet de disperser les agresseurs.
Puis, aidés par des renforts policiers de Tarbes et de Bayonne ainsi que du PSIG de la gendarmerie, les pompiers ont enfin pu intervenir pour maitriser l’incendie, a rapporté Sud-Ouest. Toutefois, en raison de cette attente, « les flammes se sont propagées et ont endommagé partiellement le centre social », a indiqué le syndicat Alliance PN64. Un pompier a également été blessé par un projectile.
Depuis, une enquête a été ouverte. Selon le syndicat Alliance PN64, cette attaque fait suite à l’interpellation d’un individu du quartier dans l’après-midi du mardi 12 avril. « Le but de ces incendies était clairement de faire venir les policiers dans le quartier afin de les agresser », a déclaré le syndicat, qui a fermement condamné ces agressions.
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