Logo Epoch Times

Quelques manifestants arrivent à stopper l’abattage de dix arbres à Deauville

top-article-image

La rangée de peupliers se trouve entre l'ancien bâtiment des douanes et le port, sur la presqu'île de Deauville.

Photo: Capture d'écran/Google maps

author-image
Partager un article

Durée de lecture: 5 Min.

Une poignée de manifestants s’est mobilisée pour empêcher l’abattage de dix grands peupliers sur la presqu’île de Deauville. Ce projet de la mairie était prévu pour agrandir un parking près de l’ancien hôtel des douanes. Grâce à leur action, les travaux prévus ce mardi 5 juillet 2022 n’ont pas pu avoir lieu.
Un bel alignement de dix grands peupliers âgés de plusieurs dizaines d’années a failli être abattu ce mardi 5 juillet, mais c’était sans compter l’intervention de quelques personnes qui ont décidé de tout faire pour les protéger. Des membres d’associations de défense de l’environnement, des riverains et des responsables politiques se sont rendus sur place dès 8 heures du matin, prêts à rester le temps qu’il faudra, rapporte Le Pays d’Auge.
Ils n’étaient qu’une poignée, mais après les travaux d’élagage réalisés en amont de l’abattage, le responsable du chantier a été obligé d’arrêter l’opération pour des raisons de sécurité.
« Nous suspendons l’intervention, car nous ne pouvons pas travailler avec des personnes sous les arbres », a déclaré le responsable des travaux.

En cliquant sur le bouton Suivant, vous acceptez que le contenu de twitter soit chargé.

« Nous serons là demain matin, après‑demain matin, et après, après… »
Le sursis des dix arbres pourrait être seulement provisoire, mais les défenseurs des peupliers sont prêts à continuer les actions de protection le temps nécessaire.
« Nous serons là demain matin, après‑demain matin, et après, après… », assure sur Facebook Henri Luquet, président de l’association L’Union des rivages de la Touques.

En cliquant sur le bouton Suivant, vous acceptez que le contenu de twitter soit chargé.

Un recours a aussi été déposé par le Groupement Régional des Associations de Protection de l’Environnement (GRAPE), avec l’envoi d’une lettre recommandée à la mairie pour l’informer de ce recours. « Le nécessaire auprès de la sous-préfecture de Lisieux, de la Direction Départementale des territoires et de la Mer (DDTM) et de l’architecte des Bâtiments de France a été fait parallèlement », précise Henri Luquet.
Selon l’association Les Amis de Deauville, Saint‑Arnoult et Touques, « le bâtiment [l’ancien hôtel des douanes, ndlr] est considéré comme un patrimoine à protéger et les travaux envisagés sont dans le périmètre de la Poissonnerie et donc nécessitent l’accord de l’architecte des Bâtiments de France ».
Des arbres en mauvais état ?
Les raisons invoquées par la mairie pour abattre les dix peupliers sont « l’ancienneté et le mauvais état des sujets et leur positionnement incompatible avec une conception adaptée de l’espace tenant compte des besoins tant de circulation que de stationnement et de renouvellement du paysagement », indique un document condamnant ces arbres.
La mairie se contredit pourtant dans un premier document de déclaration préalable des travaux, disant que « l’analyse de l’état physiologique de ces sujets […] n’indique pas de signes de sénescence avérée de ces arbres ». Les associations estiment de leur côté que l’alignement de peupliers se porte à merveille.

En cliquant sur le bouton Suivant, vous acceptez que le contenu de twitter soit chargé.

Une pétition mise en ligne sur Change.org a recueilli près de 900 signatures en faveur des arbres. Selon Isabelle Carbuccia, qui l’a mise en ligne, l’adjointe de la mairie aurait aussi confirmé le 5 juillet qu’il y aurait un projet d’abattage de tous les peupliers de la presqu’île de Deauville.
***
Chers lecteurs,
Abonnez‑vous à nos newsletters pour recevoir notre sélection d’articles sur l’actualité.
https://www.epochtimes.fr/newsletter