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Railleries et critiques pour Emmanuel Macron après son altercation verbale à Jérusalem

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Photo: LUDOVIC MARIN/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

« Grotesque », « pathétique »: l’altercation verbale entre Emmanuel Macron et des policiers israéliens à Jérusalem, 24 ans après une scène similaire impliquant Jacques Chirac, suscite ironie et critiques dans les rangs de l’opposition.
Le secrétaire d’État à l’Intérieur Laurent Nuñez a assuré jeudi que « ce n’était absolument pas surjoué ».
« Le président de la République assistait à une altercation entre les services de sécurité français et israéliens, il a rappelé les règles, (…) il a rappelé aux services de sécurité israéliens qu’il y avait aussi des services de sécurité français, qu’il faut travailler en bonne entente », a-t-il développé sur BMFTV et RMC.

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Mais pour Jordan Bardella, le vice-président du Rassemblement national, la séquence est « grotesque » et « ça sent la mise en scène »: Emmanuel Macron « s’agite pour se faire remarquer à l’heure où il est attendu en France sur les terrains économiques et sociaux, et migratoire », a-t-il accusé sur Sud Radio.
Il a aussi raillé l' »accent anglais très francisé » du chef de l’Etat « alors qu’on sait qu’il est parfaitement bilingue et qu’il ne manque pas une occasion de (le) rappeler ».

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La députée LR Valérie Boyer a également accusé M. Macron de « tenter d’imiter Chirac », en lui conseillant de se préoccuper plutôt du dossier brûlant des retraites et de « méditer le sondage Elabe qui dit que 61% des Français estiment – malgré 45 jours de grève ! – que sa soi-disant réforme des retraites devrait être retirée ».

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Pour le patron du PS Olivier Faure, sur Cnews, la sortie du président est simplement « le énième coup de comm’ du président de la République ». « Singer Chirac pour faire oublier qu’il mène la politique de Sarkozy… », a réagi pour sa part Ian Brossat, porte-parole du PCF, sur Twitter.
A l’inverse, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, a jugé sur France 2 qu’Emmanuel Macron avait « eu raison » de « rappeler l’évidence », se refusant à « critiquer une parole qu(‘il) aura(it) pu prononcer ou qui est digne ».

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« Je n’aime pas ce que vous avez fait devant moi », a crié M. Macron mercredi à un homme semblant être un responsable du service de sécurité israélien alors que le président français s’apprêtait à rentrer dans la basilique Sainte-Anne, territoire français à Jérusalem.
En 1996, dans les mêmes lieux, Jacques Chirac s’était emporté contre des soldats israéliens qui l’encadraient de trop près, en lançant son désormais célèbre « Do you want me to go back to my plane? » (« Voulez-vous que je remonte à bord de mon avion? »), avant d’exiger que les militaires sortent du domaine de Sainte-Anne.