Rémi, une femelle beagle, n’avait jamais vu la lumière du jour pendant la première année de sa vie. Elle a été élevée dans une cage dans le cadre d’un programme de recherche sur le cancer à Seattle.
Quand Lynn Jefferson a sauvé Rémi, elle a eu peur d’avoir à trouver un autre foyer à la chienne timide.
« Quand nous avons ramené Rémi à la maison, elle n’avait jamais été exposée à la lumière du jour. Elle n’avait jamais touché l’herbe. Elle ne savait même pas à quoi ressemblait l’extérieur. Tout ce qu’elle connaissait, c’était le sous-sol de l’hôpital où ils faisaient tous les tests », a dit Lynn.
Il y a deux ans, Lynn Jefferson, une conceptrice de la Progressive Animal Welfare Society (PAWS) s’est vu offrir la chance d’adopter ce beagle par un ami qui connaissait quelqu’un d’impliqué dans cette étude d’un an avec les chiens.
En raison de leur nature docile, les beagles sont souvent des sujets de recherche et d’expérimentation médicale. Une fois les tests de laboratoire terminés, beaucoup de ces beagles sont euthanasiés, selon les groupes de protection des animaux. Certains, comme Rémi, sont prêts pour l’adoption et ont la chance de trouver un foyer permanent.
Aux États-Unis depuis 2014, 6 États, dont le Minnesota, le Connecticut, le Nevada, la Californie, l’Illinois et New York, ont promulgué les lois « Beagle Freedom », qui exigent qu’à la fin des expérimentations, les laboratoires rendent les animaux utilisés dans la recherche disponibles pour des adoptions saines. L’Indiana, l’Iowa, le Massachusetts, le Rhode Island et le New Jersey proposent aussi des projets de loi semblables.
À 1 an et demi, Rémi commençait à peine à apprendre à être une chienne.
Elle s’est efforcée de créer des liens et de se sentir à l’aise avec ses nouveaux propriétaires, en particulier Timothy Jefferson, le mari de Lynn.
« Elle a toujours eu beaucoup de problèmes d’anxiété. Elle a des problèmes de comportement lorsqu’elle a peur de mon mari. Pendant 2 ans, nous avons essayé de la mettre à l’aise. au bout de cette période, nous avons eu peur de devoir la mettre de nouveau en adoption », a dit Lynn.
Rétablissement grâce à l’aide d’un chien
Après avoir parlé à des spécialistes du comportement et des experts, Lynn a reçu le conseil de mettre Rémi en contact avec un autre chien. Pour éviter la ré-adoption de Rémi, Lynn a décidé de sauver Tucker, un chien mixte de Porto Rico.
Contrairement à Rémi, Tucker s’est rapidement lié à Lynn et à son mari. Foufou et plein de vie, Tucker est surpris par les Jefferson en train de faire des trucs bizarres, comme mettre une chaussure au hasard au milieu du salon tous les matins.
Après avoir rencontré Tucker, Rémi a changé radicalement.
Tucker et Rémi sont rapidement devenus amis. Elle est aussi devenue plus active et plus à l’aise avec ses propriétaires, y compris Timothy, dont Rémi avait peur auparavant.
Lynn attribue à Tucker le mérite d’avoir évité à Rémi de changer de maison.
« Je pense que c’est parce que Rémi a vu la rapidité avec laquelle Tucker s’est liée à nous qu’elle a décidé de se sentir plus à l’aise parmi nous », a dit Lynn. « Elle a vu que Tucker nous a instantanément fait confiance, ce qui lui a donné l’assurance qu’elle peut aussi nous faire confiance. »
Lynn a dit que Rémi apprend de Tucker – depuis lors, elle a appris à se battre, à jouer à la balle au bâton et à faire des câlins.
Maintenant, on peut voir Rémi courir dans le jardin de Lynn à la poursuite de Tucker et manger des friandises des mains de Timothy.
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