NANTES — Ce lundi 3 avril, la cité des Ducs de Bretagne accueillait pour la deuxième fois cette année la célèbre compagnie de danse et de musique classique chinoise, Shen Yun Performing Arts.
Paul Sancho est un jeune danseur de cabaret venu découvrir la danse classique chinoise et faire l’expérience de Shen Yun à la Cité des Congrès.
« Ils sont forts, ils sont souples et on dirait que c’est facile ! »
« J’ai trouvé que les ensembles étaient absolument fantastiques ! Toutes les danseuses et les danseurs sont vraiment ensemble. On sent qu’il y a un travail énorme qui a été exécuté pour ce spectacle, de même que pour les costumes qui sont fabuleux. Les drapés des filles sont exceptionnels. J’ai beaucoup apprécié ! »
Paul Sancho confie : « Je me suis laissé surprendre, j’ai été envoûté par les histoires qu’ils racontaient. J’étais un peu comme dans une bulle où on oublie qu’on est dans une salle de spectacle et on est vraiment avec eux… C’était assez exceptionnel ! »
Ce danseur estime que la danse classique chinoise « est très complète parce qu’il y a autant des acrobaties que de la technique qu’on pourrait assimiler au ballet… Ils sont forts, ils sont souples et on dirait que c’est facile ! »
Le danseur s’est aussi révélé très sensible à l’harmonie créée entre les deux arts : « Quand on fait attention à la danse et à la musique, elles sont extrêmement compatibles. C’est extrêmement bien fait, c’est très expressif, autant par la musique que par les costumes et aussi par les mouvements des danseurs. Je trouve que ça fait un combo très, très expressif. »
« On pourrait penser qu’on est dans un rêve… »
Shen Yun signifie « la beauté des êtres divins qui dansent », rendant ainsi hommage à la tradition chinoise. En effet, la Chine était autrefois dénommée « Terre du Divin » car les anciens Chinois pensaient que leur culture était héritée du divin.
Pour Paul Sancho, « on peut dire que le divin était là dans le sens où les danses sont très aériennes. Parfois, on pourrait penser qu’on est dans un rêve, presque… Ça paraît surhumain, c’est de l’ordre de l’irréel, presque ! »
En tant que danseur, Paul Sancho a pu particulièrement ressentir les émotions et sentiments des danseurs. « Il y a une certaine culture du respect de l’artiste pour le public et pour l’art qu’il défend. Et cela se ressent énormément. Je trouve que c’est une belle leçon de vie de pouvoir faire cette notion de respect qui est présente tout le long du spectacle. »
Les valeurs de courage, d’endurance ou encore de loyauté véhiculées dans les tableaux de Shen Yun constituent « une note d’espoir » pour le danseur, qui estime « qu’on peut appliquer ces valeurs-là au quotidien et peut être que le monde serait plus simple aujourd’hui! Mais ce sont de belles valeurs à défendre… même si elles sont essentielles et qu’elles peuvent paraître peut-être simples… mais elles sont essentielles pour nous ! »
Sur le livret de présentation du spectacle, on peut lire que « dans la Chine ancienne, les artistes croyaient que l’art devait rendre hommage au divin et encourager la bonté. Ils pratiquaient souvent la méditation, élevaient leur moralité, et exerçaient leur art avec un esprit humble et pur. Ils cultivaient la vertu. Les artistes de Shen Yun poursuivent aujourd’hui cette noble tradition en observant des aspirations spirituelles communes. Tirant leur inspiration de la pratique du Falun Dafa, ils méditent, étudient ensemble et prennent soin de vivre en suivant des principes de vérité, de bonté et de patience. »
Paul Sancho a pu ressentir ces principes à travers les artistes : « Je trouve qu’on ressent un espèce d’apaisement interne qui se dégage à l’extérieur et ce qui donne un aspect très, très serein, très maîtrisé et très beau ! »
Reportage par NTDTV et Sarita Modmesaïb.
Epoch Times est un partenaire privilégié de Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.
