Sidney Powell : des élections américaines aussi truquées que dans les pays du tiers-monde

Par Li Hai
10 décembre 2020 17:57 Mis à jour: 10 décembre 2020 17:57

L’avocate Sidney Powell a déclaré qu’il est « extrêmement troublant » de savoir que les élections américaines sont « tout aussi truquées » que les élections des pays du tiers-monde, a-t-elle déclaré samedi à l’émission Huckabee.

Mme Powell a même laissé entendre que la CIA pourrait avoir été impliquée dans la création du logiciel utilisé par Dominion, qui, selon elle, est une société en laquelle on ne devrait pas avoir confiance pour déterminer les résultats des élections, citant de nombreuses déclarations de témoins faites par des contractants et des experts.

« C’est peut-être la CIA qui a créé les logiciels et les programmes au départ, puis les a exportés pour son propre usage avant qu’ils nous reviennent », a-t-elle déclaré.

Le mois dernier, Me Powell a demandé que la directrice de la CIA Gina Haspel soit « licenciée immédiatement », arguant que Dominion Voting Systems n’aurait pas dû être autorisé à être utilisé lors des élections, tout en demandant une enquête sur les fonctionnaires de l’État qui ont approuvé l’achat des machines.

Au cours de l’interview, Mme Powell a déclaré que certaines personnes très importantes, puissantes et extrêmement riches pourraient être impliquées dans la fraude électorale pour des « intérêts mondialistes ».

« Ils pourraient tirer profit de leurs propres activités malveillantes », a-t-elle allégué.

« Je suis sûre que des sociétés de médias sont également impliquées », a poursuivi Mme Powell, en répondant au propos de l’animateur Mike Huckabee selon lequel les médias continuent de rapporter qu’il n’y a aucune preuve de fraude électorale massive.

« J’ai remarqué comment ils ont arrêté le dépouillement des votes électoraux – tous le même soir, comme s’ils étaient cuits en même temps – et les machines ont arrêté de compter dans les États balbutiants », a-t-elle déclaré. « Tout était planifié, organisé et financé. »

Mme Powell a souligné que des démocrates, tels que la représentante Carolyn Maloney (Parti démocrate, New York), la sénatrice Elizabeth Warren (Parti démocrate, Massachusetts) et Amy Klobuchar (Parti démocrate, Minnesota), ont été parmi les premières à exprimer leurs préoccupations concernant le logiciel de vote bien avant les élections de 2020.

Carolyn Maloney a écrit une lettre à l’ancien secrétaire au Trésor en 2006 (pdf) pour lui demander plus d’informations sur l’acquisition de Sequoia Voting Systems par Smartmatic. En 2019, Mme Warren a écrit aux cadres des sociétés de capital-investissement qui détenaient respectivement Dominion et Hart InterCivic, deux des trois fournisseurs de technologies pour les élections qui contrôleraient plus de 90 % de tous les votes aux États-Unis (pdf).

Mme Powell a également évoqué une vidéo qui montre un jeune de 15 ans en train de pirater les machines de vote Dominion en l’espace de 10 minutes.

« Et un pro peut le faire en moins de deux minutes », a ajouté Me Powell. « Nous avons également identifié le fait que le personnel de Smartmatic, de Dominion, a laissé les VPN ouverts et non cryptés, pour en permettre l’accès à toutes sortes d’acteurs étrangers le soir des élections. »

« Ce n’est pas la première fois que cela arrive », a poursuivi Me Powell. « Nous ne savons même pas combien d’élections ont été truquées par ce logiciel. »

Cependant, Mme Powell a déclaré à M. Huckabee qu’il n’est pas trop tard pour résoudre les problèmes constatés lors des élections de 2020. Elle a évoqué la vidéo de surveillance qui a permis de filmer les employés des bureaux de vote de la State Farm Arena lors du dépouillement des bulletins de vote quand les observateurs du scrutin et les médias ont été priés de partir.

« Ils ont dépouillé les votes pendant trois heures et ont fait passer des bulletins illégaux dans la machine. C’était plus de 20 000 votes pour Biden », a déclaré Mme Powell. « Cela a suffi pour faire basculer l’État de Géorgie. »

Frances Watson, l’enquêtrice en chef du bureau du secrétaire d’État géorgien Brad Raffensperger, a écrit dans un document judiciaire le 6 décembre que les observateurs et les médias n’ont pas été priés de partir.

« Ils sont simplement partis de leur propre chef lorsqu’ils ont vu un groupe de personnes, dont le travail consistait uniquement à ouvrir des enveloppes et qui avait accompli leur tâche, partir également », a ajouté M. Watson.

Cependant, plusieurs observateurs du scrutin en Géorgie ont déclaré, sous peine de parjure, qu’on leur avait effectivement dit de rentrer chez eux le soir du scrutin avant que le décompte des voix ne reprenne apparemment pendant plusieurs heures sans que des observateurs soient présents, ce qui constituerait une violation du droit de l’État.

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