Le président américain Donald Trump a promis que son équipe de campagne « continuera à aller de l’avant » avec ses contestations judiciaires relatives à l’élection du 3 novembre.
« Non, ce n’est pas fini. Nous continuons et nous allons continuer à aller de l’avant. Nous avons de nombreuses affaires locales », a déclaré M. Trump lorsque la Cour suprême des États-Unis a refusé d’entendre une affaire présentée par le Texas contre le Michigan, la Géorgie, la Pennsylvanie et le Wisconsin. Le procureur général du Texas, Ken Paxton, a déclaré dans son dossier que ces États avaient affaibli leurs lois sur l’intégrité des bulletins de vote, ce qui a conduit à des irrégularités généralisées.
« Nous allons aller le plus vite possible, mais vous ne pouvez pas aller plus vite », a déclaré M. Trump à Fox News dans une interview parue le 13 décembre. « Ils nous donnent très peu de temps. Mais nous les avons surpris, comme vous le savez, en train de frauder, d’abandonner des bulletins de vote, de faire tant de choses que personne ne peut le croire. »
Donald Trump faisait référence au vote du collège électoral qui allait se tenir le 14 décembre, une autre étape dans le processus de l’élection présidentielle. Le journal Epoch Times ne désignera pas de vainqueur de la course à la présidence tant que toutes les contestations juridiques liées à l’élection n’auront pas été résolues.
Le président américain a déclaré que les élections du 3 novembre ont été « truquées » et que les démocrates locaux avaient « surpassé » leurs homologues républicains en commettant des fraudes électorales.
« Ce n’était pas comme une élection serrée », a déclaré M. Trump. « Vous regardez la Géorgie, nous avons gagné la Géorgie en beauté. Nous avons gagné la Pennsylvanie. Nous avons gagné le Wisconsin. Nous avons gagné en force. »
Dans l’interview, le président américain a déclaré qu’il continuera à se battre, sinon les États-Unis auront un « président illégitime » du fait de la fraude électorale présumée.
« Ce qui est arrivé à ce pays, c’est que nous étions comme un pays du tiers-monde », a-t-il déclaré.
« Je suis président des États-Unis d’Amérique ; je viens d’obtenir 75 millions de voix », a déclaré M. Trump. « Le plus grand nombre de votes jamais obtenu par un président en exercice dans l’histoire de notre pays. »
Le 11 décembre, la Cour suprême a écrit que « la demande d’autorisation de l’État du Texas de déposer une plainte est rejetée pour défaut de qualité requise en vertu de l’article III de la Constitution », tout en ajoutant que « le Texas n’a pas démontré un intérêt judiciairement recevable vis-à-vis des modalités adoptées par un autre État pour mener ses élections. Toutes les autres requêtes en cours sont rejetées comme étant sans objet ».
Les juges de la Cour suprême Clarence Thomas et Samuel Alito ont déclaré qu’ils auraient entendu l’affaire, mais qu’ils n’auraient probablement pas offert la mesure injonctive demandée par le Texas. Le juge Alito a ajouté qu’il « n’a exprimé aucun point de vue sur une autre question ».
Une vingtaine d’États, ainsi que plus de 100 juristes de la Chambre des représentants, ont déposé des mémoires d’amicus curiae pour soutenir la pétition présentée par le Texas.
En réponse, les procureurs généraux du Parti démocrate ont fait valoir que la clause électorale de la Constitution, qui, selon le Texas, a été violée, ne laisse aucune place à une remise en question des décisions des tribunaux et les assemblées législatives. Ils ont également fait valoir que les changements électoraux ont été adoptés pour freiner la propagation du Covid-19.
Dans une série de tweets publiés le week-end dernier, Donald Trump a critiqué la Cour suprême pour n’avoir montré « AUCUN intérêt » dans les allégations de fraude électorale, tandis que son avocate Jenna Ellis a déclaré que la décision de la Cour était « scandaleuse ».
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