Vaccins Covid: une femme sur cinq risque de présenter des saignements abondants nécessitant une hospitalisation

Par Anais Duroy
25 janvier 2024 10:15 Mis à jour: 25 janvier 2024 16:08

Le risque de troubles menstruels est légèrement augmenté pendant les trois mois qui suivent l’administration d’un vaccin anti-Covid à ARN messager, avance une étude diffusée mercredi par les autorités sanitaires françaises.

L’étude « met en évidence une augmentation de 20% du risque de saignements menstruels abondants ayant nécessité une prise en charge à l’hôpital dans un délai de 1 à 3 mois », après avoir pour la première fois reçu un vaccin Pfizer ou Moderna, résume dans un communiqué l’organisation Epi-Phare, qui associe l’autorité du médicament et la Sécurité sociale, en charge notamment de la protection des individus en matière de santé.

Jean-Marc Sabatier, directeur de recherches au CNRS et docteur en biologie cellulaire et microbiologie, explique le lien entre la vaccination et des troubles de la coagulation, donc qui peuvent affecter les menstruations. « Le SARS-CoV-2, via la protéine spike,  provoque des troubles de la coagulation sanguine, dont la thrombocytopénie (baisse du nombre de plaquettes sanguines qui aident le sang à coaguler). Ainsi, la protéine spike vaccinale peut être (pour ne pas dire « est ») directement responsable des troubles de la coagulation et menstruels », affirme-t-il sur le site Infodujour.

Depuis le début des campagnes de vaccination anti-Covid, voici près de deux ans et demi, de nombreuses femmes ont fait état de perturbations dans leurs cycles menstruels. En octobre 2022 le collectif « Où est mon cycle ? », fondé par Mélodie Feron, avait recueilli 7000 témoignages de femmes souffrant de troubles du cycle menstruel ou d’autres troubles de la sphère gynécologique, à la suite de leur vaccination contre le Covid-19.

Selon la représentante de ce collectif qui s’appuie sur des rapport de l’ANSM publiés en août 2022, « il y a eu une explosion d’effets secondaires, notamment après la troisième dose. Le nombre d’effets secondaires ont été multipliés par cinq », déclare Diane Protat. « Ça fait un an que le gouvernement s’en tient à dire que c’est temporaire et bénin », dénonce-t-elle.

Sur la base de ces déclarations, l’Agence européenne du médicament (EMA) a fini par inclure la présence de saignements menstruels importants comme effet secondaire possible des vaccins à ARN messager, ceux de Pfizer/BioNTech et Moderna.

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